Alerte à la circulation de produits douteux à Mostaganem

Du cumin et du poivre noir étendus à... la semoule fine Malgré les contrôles effectués régulièrement par les services compétents, avec des sanctions souvent lourdes à la clé contre les contrevenants, on continue malheureusement à assister à la multiplication des infractionset à une fraude caractérisée dansla commercialisation de certains produits alimentaires. Des pseudo commerçants sans foi ni loi sillonnent les routes de la wilaya de Mostaganem, à bord de leurs fourgons chargés d’épices, notamment de poivre et de cumin, et font le tour des petits commerçants auxquels ils proposent ces produits défiant toute concurrence, mais dont la qualité est plus que douteuse. Rares sont les commerçants qui se sont rendus compte, que le cumin et le poivre noir était en réalité, mélangé à de la semoule fine, pour en augmenter le poids. Selon un détaillant en épices, le jeune Mansouri en l’occurrence, les produits en question n’en ont plus que le nom et sont boudés d’emblée par les connaisseurs. Heureusement pour eux, ces trafiquants ne retournent jamais sur les lieux de leurs «exploits», parce qu’ils savent d’avance le sort qui leur sera réservé. Pour expliquer le procédé utilisé, notre interlocuteur affirme que le cumin et le poivre sont cédés officiellement au prix de gros, respectivement à 180 et 250DA le kilo. Ces escrocs le mélangent jusqu’à 50%, avec de la semoule très fine ne coûtant pas plus de 30DA le kilo en gros, ce qui leur fait un gain de plus de 71% pour le (faux) cumin et près de 79% pour le (faux) poivre. Ces pseudo commerçants tentent d’attirer les marchands, en leur faisant miroiter un prix défiant toute concurrence, pour qu’ils mordent facilement à l’hameçon. Par ailleurs, on signale que dans certains marchés de la ville de Mostaganem, certains profitent de la naïveté des enfants, qu’ils exploitent pour écouler leurs produits périmés, tels que le chocolat, les yaourts ou autres fromages, cédés de surcroît presque à moitié prix et sans que personne n’y trouve à redire. Les gogos flairant la bonne affaire, achètent les yeux fermés, sans pour autant vérifier la date de péremption, ce qui est incompatible en cette période chaude, au risque de mettre en danger leur santé et celle de leur famille.