Algérie

Alerte à l'instabilité!



La sixième journée du championnat d'Algérie enregistre déjà un petit record en matière de valse d'entraîneurs puisqu'on compte, à ce jour, pas moins de sept changements de coachs au sein des clubs de la Ligue 1 professionnelle. Ce qui est véritablement «alarmant». Car, la «stabilité» des coachs est d'une importance capitale pour les férus de la balle ronde et en particulier, les présidents des clubs, les coachs eux-mêmes et les joueurs. Si pour ces derniers, des règlements permettent, tout de même, de bien gérer leurs recrutements car il y a bien des dates limites pour ce faire, ce n'est pas le cas pour les entraîneurs qui sont à la «merci» des résultats et donc des présidents des clubs qui répondent favorablement, dans la plupart des cas, aux supporters, à la suite de la forte pression que ces fans exercent sur eux après des résultats négatifs du club. Mais, aujourd'hui, force est de constater que des gestionnaires censés être des «professionnels», pour une bonne partie d'entre eux, viennent de montrer qu'ils ne sont pas aussi forts en la matière, avec leurs attitudes de véritables «amateurs»! Sinon comment expliquer que des clubs renommés et surtout jouant les premiers rôles en championnat soient touchés par cette valse des coachs.À l'image de Kheireddine Madoui, champion d'Algérie, coupe d'Algérie et coupe africaine dont la supercoupe d'Afrique, avec l'ES Sétif, et qui, au CS Constantine est un bel exemple a eu beaucoup de difficultés à rester à la barre technique.
Ce qui n'est pas le cas pour le coach de la JS Kabylie, Jose Riga, le Belge et le Bosniaque Faruk Hadzibegic, au MC Alger, avant que n'arrivent Taoufik Rouabah (HB Chleghoum Laïd), Abdelhakim Benslimane (MC El Bayadh), Azzedine Rahim au NC Magra et le Tunisien Nassif Al Bayaoui à la JS Saoura, sans oublier Abdelkader Amrani avec le MC Oran, et l'US Biskra qui veut actuellement faire revenir le coach Youcef Bouzidi qui a été limogé après avoir réalisé une très bonne saison l'année passée avant qu'il ne soit remplacé par Cherif Hadjar. Et justement ce dernier fait couler beaucoup d'encre du côté du Chelghoum Laïd où on veut l'engager pour remplacer le départ du technicien Toufik Rouabah.
Encore faut-il s'attendre à d'autres «limogeages» ou «départs» des coachs de l'élite, en cas de mauvais résultats. Ce phénomène qui se renouvelle chaque saison chez nous, n'est apparemment pas près de connaître son épilogue pour, ne serait-ce qu'une stabilité digne des grands clubs dans le monde où, on ne parle de changement de coachs qu'après une dizaine de matchs de championnat. Et puis, si du côté «technique» cette instabilité n'est pas recommandée pour les coachs, il faut aussi voir ses conséquences et répercussions négatives. Un changement de technicien pourrait engendrer une autre perturbation, côté joueurs, puisque chaque coach a ses propres profils d'éléments avec lesquels il voudrait travailler. Quant aux joueurs, ils pourraient coûter plus cher aux responsables des clubs, puisqu'ils doivent mettre la main à la poche pour les régulariser.
D'ailleurs, beaucoup de clubs sont en «jugement» avec leurs différents coachs qui ne sont pas encore payés alors qu'ils ont été limogés sans que leur situation financière n'ait été réglée par qui de droit. Et enfin, il y a lieu de faire remarquer que le ministère de la Jeunesse et des Sports ainsi que la Fédération algérienne de football n'ont toujours pas trouvé de véritables «solutions» aux problèmes des joueurs et coach et la CNLR est là, pour en témoigner sachant que les dossiers s'accumulent sur son bureau, sans aucune suite.


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