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Alerte



L'alerte mondiale ne semble pas avoir d'effet dans notre pays. Et pour cause, la panique que suscite, ailleurs, la progression de la grippe porcine est réduite à sa plus simple expression sinon complètement ignorée chez nous. L'on se demande alors, s'il s'agit là de l'expression d'une assurance avérée ou alors d'une manifestation de la fatalité, somme toute habituelle, chez nos concitoyens. Tout le monde aura remarqué ces récipients d'eau exposés devant certains magasins à l'adresse des passants qui voudraient bien se désaltérer. Si le geste en soi est louable, une fois dénué de toute hypocrisie, il n'en demeure pas moins qu'il est critiquable pour le danger qu'il représente pour la santé du citoyen. Déjà, la chaleur estivale ponctuée par des pics caniculaires, suffit à favoriser la multiplication des germes en tout genre,et, servir de l'eau dans le même verre à des milliers de personnes ne fera qu'empirer la situation.La transmission des maladies connaîtra, à coup sûr, une accélération vertigineuse. Au moment où des efforts se diversifient pour, ne serait, ce qu'amoindrir l'ampleur de la pandémie mondiale, il est inconcevable que de telles pratiques aient encore pignon sur rue. Comme, est aussi condamnable, l'inertie voire la complaisance, des services chargés du contrôle de l'hygiène publique. Malheureusement cette attitude négative n'est pas récente, elle tend même à devenir une habitude, au point ou un comportement quasi hors la loi caractérise nos commerçants rejoints par des apprentis de l'informel, qui eux, n'hésitent pas à vendre de la soupe de poisson dans des sachets en nylon sur le bord des routes nationales .C'est bien le cas, qui s'offre en spectacle, à l'entrée de la ville de Aïn Taya. Les opérations de contrôle, autant dire invisibles, n'arrivent pas à imposer une quelconque discipline et les indélicats commerçants n'ont jamais été identifiés, à l'image de ces fabricants tricheurs de boissons fraîches qu'on ne dénonce pas du tout.



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