Avant de partir, nombre d'habitants laissent un dernier message à leur ville chérie. On y lit beaucoup de tristesse, mais aussi pas mal d'espoir. Déchirant.
Harcelés, bombardés, traqués et humiliés, les derniers habitants d’Alep est quittent peu à peu la ville. Derrière eux, ils ne laissent que des ruines, des cadavres… et des poèmes. Sur les murs de la ville martyr fleurissent en effet des vers exprimant la tristesse de partir, et le fol espoir de revenir. Des mots bouleversants.
Les survivants qui parviennent à évacuer la zone emportent avec eux les quelques bricoles qui leur restent : une valise, une couverture, deux-trois souvenirs… Et certains, avant de monter dans les bus spécialement affrétés, saisissent une bombe de peinture pour laisser une trace, un message, comme un dernier témoignage d’amour avant l’exil forcé.
La plupart du temps, il s’agit de mots empruntés à de grands poètes arabes. Voici quelques exemples…
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Posté Le : 20/12/2016
Posté par : imekhlef
Photographié par : rachid imekhlef
Source : POSITIVR