Alain Mimoun a 90 ans le 1er janvier et c'est une invitation à une histoire de France que le champion olympique 1956 du marathon, toujours bon pied bon oeil, a érigé à son image dans une pièce au rez-de-chaussée de son pavillon de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne).
Du chevalier Bayard au général De Gaulle, M. Mimoun a élu dans son bureau-musée la France éternelle, qui ne se discute pas sous la protection de Sainte-Thérèse de l'Enfant Jésus et des papes Jean XXIII et Jean Paul II.
Natif d'El Telagh, en Algérie, Ali Mimoun Ould Kacha eut dès sa plus tendre enfance le coeur "qui s'enflammait pour ce beau pays de France", du moins pour l'idée, bien au-dessus des brimades, qu'il s'en faisait aux récits des instituteurs métropolitains. "Adolescent déjà, je savais que mon pays était de l'autre côté de la Méditerranée", remarque-t-il.
Il découvrira la mère-patrie tant désirée dans les circonstances dramatiques de la mobilisation et de la drôle de guerre en 1939.
Alors, fort de la "sueur versée", le quadruple médaillé olympique, élevé à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur en février 2008 par le président Nicolas Sarkozy, s'est arrogé le droit de sortir le drapeau tricolore à l'étage. Quatre fois par an, comme autant de rappels historiques: 8 mai, 18 juin, 14 juillet et 11 novembre.
Et d'expliquer: "Même que les gens croient que chez moi c'est la gendarmerie. J'ai failli perdre une jambe lors de la campagne d'Italie. C'est pas du bricolage, c'est pas pour faire beau. Ce droit, il faut le mériter. Tout ce que j'ai gagné dans ma vie, c'est la reconnaissance de la France".
A la fin de cette salve, le vieux monsieur, qui préserve sa santé par des footings réguliers dans le parc du Tremblay, ne se prive pas de fustiger ces sportifs "qui roulent carrosse". "Enfin c'est un autre monde, une autre époque", consent-il.
La froide colère évaporée, remontent alors les souvenirs de son marathon mémorable, dans la fournaise de Melbourne. Lui, avec son mouchoir blanc noué sur la tête pour se protéger du soleil, et les pensées courant vers son épouse Germaine qui venait d'accoucher de Pascale, rebaptisée Pascale-Olympe au soir du triomphe australien.
Chez Mimoun, les signes sont précurseurs et l'art du conteur consommé: "Tu penses, pour mon premier marathon, j'ai le dossard 13. Et puis ma fille qui est née la veille de la course, et puis le dernier pèlerinage à Lisieux. D'ailleurs, je suis un miraculé. J'avais pris 7 kilos. Mais il me semblait qu'il y avait encore une petite flamme intérieure. Et un bienfaiteur de l'athlétisme m'avait dit +T'es pas fini+. Il m'avait emmené devant les reliques de Sainte-Thérèse, j'avais été pris de tremblements."
"Il a créé son mythe et il est responsable de sa propre légende", souligne Benjamin Rassat, réalisateur du documentaire "La légende d'Alain Mimoun". A preuve: le champion olympique du marathon des Jeux de Melbourne s'est déjà fait construire une chapelle dans le cimetière de Bugeat, en Corrèze, pour son dernier repos. Avec une petite place pour Sainte-Thérèse qui continuera ainsi à veiller sur lui.
bonjour, vous êtes de la génération de mon père et il m'a souvent parlé de vous c'est sebaa abdelkader ancien maire de telagh et ancien membre du conseil général , il parait même qu'il est frère de lait avec vous. Je voudrai tant que vous répondiez à mon message. Merci
sebaa tayeb - salarié - toulouse né à telagh Algérie, France
07/07/2011 - 16730
monsieur Mimoun vous êtes un grand homme je vous salut mais je crois que vous avez du sang d'un légionnaire pour renier que vous êtes un arabe et né à sidi chaib je connais des gens qui sont nés en France combattus et finir leurs carrière en colonel de l'armée française mais ils sont enterres dans cimetière musulman à Bobigny en bon croyant difficile d'oublier quand a des parents musulmans,arabe sauf si le sang est mélangé ou croisé avec des chrétiens
gourbdji mohamed el-hadi - sans - ANNABA, Algérie
13/01/2011 - 10240
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Posté Le : 31/12/2010
Posté par : infoalgerie
Source : www.leparisien.fr