Algérie

Al Salam et Al Baraka : les banques islamiques en Algérie


Al Salam et Al Baraka : les banques islamiques en Algérie
Le groupe financier Al Salam a été créé au Soudan en 2005. Mais, très tôt il a transféré ses activités à Bahreïn qui était considéré comme un pays plus prometteur pour la mobilisation des ressources. L'offre publique initiale de la banque s'élevait à plus de 7 milliards de dollars. Le montant le plus élevé dans l'histoire de Bahreïn, ce qui lui a valu une cotation à la bourse de Bahreïn en avril 2006 et rapidement après sur le marché financier de Dubaï en mars 2008. Au nombre de ses principaux investisseurs figurent Amlak Finance, Dubai Holdings, Dubai Investment Group, Emaar Properties et Global Investment House. Malheureusement, ces investisseurs ont tous perdu des montants considérables, suite à la crise immobilière à Dubaï. Dans le cas de Amlak, une société de prêts hypothécaires, il s'en est suivi une quasi faillite, bien qu'elle soit en voie de restructuration afin d'éviter son effondrement. De toute évidence, les perspectives de la mobilisation de ressources par le truchement de placements conformes à la Charia en Algérie à court ou à moyen termes ne sont guère prometteuses, compte tenu des contraintes financières auxquelles les investisseurs potentiels doivent faire face. En général, les nouveaux venus sont plus réticents à prendre les risques que des banques établies de longue date telles qu'Al Baraka. Sa présence est nettement plus marquée que celle d'Al Salam Bank, avec vingt succursales à travers l'Algérie, en attendant la création prochaine de six autres. En effet, ses opérations sont plus développées que celles d'Al Baraka en Tunisie, en raison de la taille plus importante du pays. Al Baraka Algérie affiche un rendement de l'actif élevé, dépassant 8,15%. Cependant, en raison d'un taux d'inflation de près de 6% et de la dépréciation de la monnaie, ces résultats sont moins impressionnants qu'il n'y paraît. Al Baraka Algérie dispose d'un actif plus important que celui d'Al Baraka Tunisie. Toutefois, sa taille est plus modeste que celle d'Al Baraka Egypte. Elle demeure en marge de l'industrie bancaire en Algérie, dans la mesure où ses actifs ne représentent qu'une fraction de ceux des principales banques classiques, notamment Banque nationale d'Algérie, Crédit populaire d'Algérie ou Caisse d'épargne et de prévoyance. Les analystes déplorent la dépendance excessive d'Al Baraka Algérie à la mourabaha qui représente plus de 80% de son financement et de ses créances douteuses, bien que cette situation se soit améliorée ces dernières années.
En 2005, la banque comptait
65.000 clients, mais il convient de placer ce chiffre dans le contexte de la population de l'Algérie qui dépasse 34 millions d'habitants.
Le groupe financier Al Salam a été créé au Soudan en 2005. Mais, très tôt il a transféré ses activités à Bahreïn qui était considéré comme un pays plus prometteur pour la mobilisation des ressources. L'offre publique initiale de la banque s'élevait à plus de 7 milliards de dollars. Le montant le plus élevé dans l'histoire de Bahreïn, ce qui lui a valu une cotation à la bourse de Bahreïn en avril 2006 et rapidement après sur le marché financier de Dubaï en mars 2008. Au nombre de ses principaux investisseurs figurent Amlak Finance, Dubai Holdings, Dubai Investment Group, Emaar Properties et Global Investment House. Malheureusement, ces investisseurs ont tous perdu des montants considérables, suite à la crise immobilière à Dubaï. Dans le cas de Amlak, une société de prêts hypothécaires, il s'en est suivi une quasi faillite, bien qu'elle soit en voie de restructuration afin d'éviter son effondrement. De toute évidence, les perspectives de la mobilisation de ressources par le truchement de placements conformes à la Charia en Algérie à court ou à moyen termes ne sont guère prometteuses, compte tenu des contraintes financières auxquelles les investisseurs potentiels doivent faire face. En général, les nouveaux venus sont plus réticents à prendre les risques que des banques établies de longue date telles qu'Al Baraka. Sa présence est nettement plus marquée que celle d'Al Salam Bank, avec vingt succursales à travers l'Algérie, en attendant la création prochaine de six autres. En effet, ses opérations sont plus développées que celles d'Al Baraka en Tunisie, en raison de la taille plus importante du pays. Al Baraka Algérie affiche un rendement de l'actif élevé, dépassant 8,15%. Cependant, en raison d'un taux d'inflation de près de 6% et de la dépréciation de la monnaie, ces résultats sont moins impressionnants qu'il n'y paraît. Al Baraka Algérie dispose d'un actif plus important que celui d'Al Baraka Tunisie. Toutefois, sa taille est plus modeste que celle d'Al Baraka Egypte. Elle demeure en marge de l'industrie bancaire en Algérie, dans la mesure où ses actifs ne représentent qu'une fraction de ceux des principales banques classiques, notamment Banque nationale d'Algérie, Crédit populaire d'Algérie ou Caisse d'épargne et de prévoyance. Les analystes déplorent la dépendance excessive d'Al Baraka Algérie à la mourabaha qui représente plus de 80% de son financement et de ses créances douteuses, bien que cette situation se soit améliorée ces dernières années.
En 2005, la banque comptait
65.000 clients, mais il convient de placer ce chiffre dans le contexte de la population de l'Algérie qui dépasse 34 millions d'habitants.
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