Algérie

Al Maliki s'engage à aider la province d'Al-Anbar



Al Maliki s'engage à aider la province d'Al-Anbar
Le Premier ministre a annoncé 100 milliards de dinars (quelque 83 millions de dollars) de fonds pour la construction dans la province.Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a annoncé une aide financière pour les tribus pro-gouvernementales dans la province agitée d'Al-Anbar (ouest) sous contrôle de groupes armés, alors que les violences se sont multipliées depuis vendredi dernier à travers le pays. Lors d'une visite surprise samedi dans la ville de Ramadi, chef-lieu d'Al-Anbar, partiellement occupée par des éléments armés, le Premier ministre a annoncé 100 milliards de dinars (quelque 83 millions de dollars) de fonds pour la construction dans la province et a indiqué que les forces de sécurité fourniraient un entraînement aux membres des tribus pro-gouvernementales. M. al Maliki a aussi rencontré des chefs tribaux et des responsables de Ramadi située à une centaine de kilomètres de Baghdad et où les forces gouvernementales tentent depuis plusieurs semaines de reprendre le contrôle de certains quartiers de la ville, tombés aux mains d'insurgés en début d'année. «Nous sommes venus pour confirmer notre soutien à notre peuple et à nos tribus à Al-Anbar», une province à population majoritaire sunnite, a-t-il déclaré dans un discours relayé par son porte-parole Ali Moussawi. La visite d'al Maliki dans la région est intervenue alors que les attaques et heurts impliquant forces de sécurité et hommes armés se sont multipliés ces derniers jours à travers le pays, faisant 26 morts. L'armée et la police mènent depuis fin décembre des opérations pour tenter de reprendre le contrôle de plusieurs secteurs de la province d'Al-Anbar aux insurgés dont des éléments de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL, affilié à l'organisation terroriste al Qaîda), et aux membres armés de tribus anti-gouvernementales. Des quartiers entiers de Ramadi, chef-lieu de cette province, ainsi que la totalité de la ville voisine de Fallouja, ont été pris par les rebelles. Une reprise en main rapide de la totalité de la zone semble néanmoins exclue, le vice-Premier ministre Hussein Chahristani ayant déjà expliqué que la stratégie des forces de l'ordre était d'isoler Fallouja et d'attendre que les insurgés n'aient plus de munitions. Selon le Haut commissariat des réfugiés des Nations unies (HCR), près de 300.000 personnes ont fui les combats opposant depuis plusieurs semaines forces de sécurité irakiennes et rebelles dans la province d'Al-Anbar. Ailleurs dans le pays, les violences se sont multipliées. Samedi dernier, des hommes armés ont tué un policier et un soldat dans des attaques séparées dans le secteur de Charqat, au nord de Baghdad. La veille, cinq soldats ont péri dans des accrochages avec des éléments armés à Jourf al-Sakhr, au sud de Baghdad, tandis que l'explosion d'une bombe tuait cinq policiers chargés de surveiller un gazoduc à Baiji, au nord de la capitale. A Tikrit, une ville du nord du pays, des hommes armés ont tué un colonel de police et quatre policiers chargés de surveiller une autoroute ont été abattus non loin de là. Un capitaine de police a également trouvé la mort alors qu'il tentait d'évacuer sa famille de Souleimane-Bek, une localité à 150 km au nord de Baghdad tombée jeudi dernier aux mains d'insurgés, dont des éléments d'EIIL, avant d'être reprise immédiatement après par les forces irakiennes. Un responsable local, Taleb al-Bayati, a néanmoins indiqué que ces dernières s'en étaient depuis retirées pour des raisons inconnues, et que des hommes armés contrôlaient désormais le quartier d'Al-Askari. L'Irak connaît depuis début 2013 ses pires violences depuis les affrontements confessionnels de 2006-2007. Selon le gouvernement, plus de 1.000 personnes ont été tuées durant le seul mois de janvier.Dans une conjoncture politico-sécuritaire très tendue, caractérisée par le retour des violences, la Coalition gouvernementale dirigée par le Premier ministre Nouri al-Maliki a enregistré dimanche le retrait de la vie politique du leader du mouvement sadriste, Moqtada Al-Sadr. «Pour des raisons d'intérêt général, j'annonce, que je n'interviens plus dans toutes les affaires politiques et qu'il n'y a plus de bloc qui nous représente à partir de maintenant au gouvernement ou au Parlement», a indiqué M.Sadr dans un communiqué publié la nuit dernière. «J'annonce la fermeture de tous les bureaux du mouvement et leurs Annexes», a-t-il ajouté, avertissant que «personne ne peut, ni les représenter ni parler en leurs noms». Moqtada Al-Sadr est à la tête du mouvement sadriste depuis sa création les premiers jour de l'occupation américaine de l'Irak. Ce mouvement est l'une des composantes de la coalition du gouvernement dirigé par Nouri al-Maliki.




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