Algérie

Al-Maliki présente des preuves à la CPI sur les crimes sionistes contre le peuple palestinien


Le ministre palestinien des Affaires étrangères et des Expatriés, Riyadh Al-Maliki, a présenté jeudi à la Cour pénale internationale (CPI), des preuves des récents crimes commis par l'armée d'occupation sioniste contre la bande de Ghaza, appelant la CPI à achever d'urgence l'enquête pénale pour rendre justice aux victimes palestiniennes.Lors de sa rencontre avec le procureur de la CPI, Karim Khan, à La Haye, M. Al-Maliki a appelé à la protection des Palestiniens, soulignant que les crimes commis par l'occupant sioniste et ses responsables étaient dus "au manque d'imputabilité", selon l'agence palestinienne de presse, Wafa.
A cet effet, il a exhorté la CPI à achever d'urgence l'enquête pénale et de rendre justice aux victimes du peuple palestinien suite aux agressions sionistes -toujours en cours- contre la bande de Ghaza, informant la Cour de l'ampleur des destructions et d'assassinats d'enfants, de femmes et de civils perpétrés par les forces d'occupation "sans responsabilité ni obligation" de rendre des comptes.
Le chef de la diplomatie palestinienne a, en outre, souligné le rôle de la CPI et de son procureur en particulier en ce moment, pour traduire les criminels de guerre sionistes devant la justice internationale, en raison de leurs politiques systématiques, appelant M. Khan à examiner aussi les crimes continus de l'occupation en Cisjordanie occupée, y compris à Al-Qods (meurtres prémédités, arrestations arbitraires, démolitions de biens...), perpétrés par des colons et l'armée sioniste à l'encontre des civils palestiniens.
De son côté, le procureur général, cité par Wafa, a confirmé que la situation en Palestine, y compris les récents développements à Ghaza, "fait l'objet d'une enquête criminelle" et que son rôle indépendant et la transparence de l'enquête constituent la base pour obtenir justice.
La veille, M. Al-Maliki avait remis la deuxième plaidoirie écrite de l'Etat palestinien au greffier de la Cour internationale de justice (CIJ), en vue de statuer sur la nature de l'occupation sioniste et de déterminer en conséquence les moyens adéquats pour lutter contre ce système illégal.
Dans un communiqué, repris par Wafa, le ministère palestinien des Affaires étrangères a souligné "l'importance de la procédure judiciaire, en particulier dans les circonstances actuelles où l'autorité d'occupation illégale viole toutes les règles du droit international".
La même source a rappelé que "l'Etat de Palestine avait reçu le mémorandum de la CIJ concernant la date du début des débats rhétoriques et oraux, à savoir le 19 février, et que l'Etat de Palestine était prêt à comparaître devant la Cour à la date indiquée".
Dans ce contexte, la diplomatie palestinienne a appelé "les Etats membres des Nations unies à répondre présents et à exprimer leur intention de présenter des arguments rhétoriques devant la Cour, qui reste l'organe judiciaire international le plus important".
La CIJ a annoncé, mardi, que les audiences concernant les pratiques de l'entité sioniste en Palestine commenceront le 19 février 2024.
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