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Al Assad veut dialoguer Syrie



Al Assad veut dialoguer Syrie
Malgré les appels au dialogue et les signes de bonne volonté exprimés de part et d'autre, les autorités syriennes et la coalition de l'opposition de l'étranger demeurent intransigeantes sur les principaux points d'achoppement. A quelques jours du deuxième anniversaire du déclenchement de la « révolte », le président syrien Bachar Assad a, dans une interview à l'hebdomadaire britannique Sunday Times, manifesté, une nouvelle fois, sa disposition à discuter avec l'opposition « non-armée », ou dans la mesure où elle « rende les armes ». Mais pas question, a-t-il fait savoir, de parler aux « terroristes ». Donné pour affaibli par les coups de boutoir de l'opposition armée et les pressions internationales, le président syrien affiche une fermeté sans fard, notamment au sujet de son départ exigé par la Coalition, comme préalable au dialogue. « Quitter le pouvoir ne résoudrait pas la crise actuelle en Syrie (...) Si cet argument est correct, alors mon départ mettra fin aux affrontements. C'est clairement absurde, comme en témoignent les récents précédents en Libye, au Yémen et en Egypte », a-t-il expliqué. Signe qu'il n'envisage pas de partir, le chef de la diplomatie iranienne Ali Akbar Salehi (dont le pays est le puissant allié régional de Damas aux côtés de Moscou et de Pékin), l'a présenté, samedi, comme le président légitime, allant jusqu'à annoncer sa candidature à l'élection présidentielle de 2014 lors d'une conférence de presse à Téhéran en présence de son homologue syrien Walid Mouallem. M. Al Assad a, lui, saisi la tribune britannique pour fustiger l'attitude de Londres, favorable à la levée de l'embargo européen sur les armes en faveur de l'opposition armée. Le chef de la diplomatie britannique William Hague a aussitôt réagi en accusant le président syrien de « délire » en refusant d'admettre sa responsabilité dans le « massacre ». Enfin, le président Al Assad a déclaré qu'il n'excluait pas des représailles au raid aérien israélien près de Damas de janvier dernier. La nouvelle sortie du chef de l'Etat syrien intervient tandis que l'ONU se dit prête à « faciliter un dialogue », selon un compte rendu de la rencontre, samedi, en Suisse entre le SG de l'ONU, Ban Ki-moon, et le médiateur international pour la Syrie, Lakhdar Brahimi. Les deux hommes ont réaffirmé la volonté des Nations unies de « faciliter un dialogue entre une délégation solide et représentative de l'opposition et une délégation du gouvernement syrien crédible et habilitée ».


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