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Al Assad ne cédera le pouvoir que « par les urnes » Syrie



Al Assad ne cédera le pouvoir que « par les urnes »                                    Syrie
En écho à la récente initiative du Premier ministre britannique, David Cameron, l'assurant d'un exil sécurisé dans un pays étranger, l'homme « fort » de Damas exclut un départ sous la « force ». « Ce sont les urnes qui diront très simplement à tout président de rester ou de partir », a-t-il déclaré dans une interview accordée à la chaîne de télévision russe Russia Today. Inflexible, M. Al Assad affiche une résistante sans fard, clamant sa volonté « ferme » de « vivre et mourir » en Syrie. Malgré l'apprêté des combats, les pressions politiques et les sanctions économiques, il se garde de tout fléchissement dans sa position. Il a clairement mis en garde la communauté internationale contre un conflit « à long terme » avec les rebelles, tout en réfutant l'idée selon laquelle la Syrie est en proie à une « guerre civile ». Son pays, précise-t-il, est « onfronté à un conflit avec des rebelles ». Un conflit qui pourrait se prolonger à « long terme », selon lui, si ceux-ci continuent de recevoir le soutien des Etats-Unis, de l'Occident et de certains pays arabes. « Tant qu'il y aura un approvisionnement des terroristes en armements, en logistique et tout le reste, ce sera une guerre à long terme », dit-il. Même l'intervention étrangère brandie ne l'effraie pas. « Cette action entraînerait un effet domino » qui affecterait « le monde de l'océan Atlantique à l'océan Pacifique » dit-il. Pis, le coût « serait supérieur à celui que le monde peut payer », non sans émettre des doutes sur le recours à la force de l'Occident.
L'opposition : entre union et guerre de positions
Si l'opposition armée, chapeautée par l'Armée syrienne libre et les djihadistes, redouble de violence contre l'armée syrienne, sur le front politique, les efforts ne sont pas moins déployés en quête d'une légitimité tant à l'intérieur du pays que sur la scène internationale. Des représentants des différentes composantes de l'opposition réunis, jeudi, dans la capitale qatarie, Doha, seraient proches d'un accord sur une structure politique unifiée, proposée par l'opposant Riad Seif, et fortement soutenue par les Etats-Unis. Il s'agit d'un projet visant à créer un nouvel organisme baptisé « Comité de l'initiative nationale syrienne » qui rassemble les différentes composantes de l'opposition, dans l'espoir de parvenir à mettre sur pied un gouvernement en exil. Néanmoins, la démarche n'est pas du goût du Conseil national syrien qui joue sa survie. Ses responsables ont rendu publique, mercredi, leur propre initiative préconisant « la tenue dans les territoires libérés d'un congrès national de 300 membres » suivi par la proclamation d'un gouvernement de transition de dix membres et d'un conseil militaire.


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