Le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil al Arabi a affirmé lundi que toute action pour "sanctionner le régime syrien" doit s'inscrire dans le cadre des Chartes des Nations unies qui incriminent l'usage de l'armement chimique lors des conflits armés."Le critère pour diriger une frappe contre la Syrie doit intervenir conformément aux Chartes des Nations unies qui elles seules, confèrent une légitimité à toute action", a déclaré M. al Arabi à la presse au sujet de la décision du conseil des ministres arabes des Affaires étrangères tenu dimanche soir.
"C'est pourquoi nous demandons à la communauté internationale de traiter un cas bien précis en Syrie en l'occurrence l'utilisation de l'arme chimique prohibée", a-t-il précisé.
Il a en outre, qualifié ce qui se passe concernant la crise syrienne de "guerre froide d'un nouveau type à l'échelle internationale".
Le secrétaire général de l'organisation panarabe a souligné en outre, qu"'il est donc demandé de recourir à la communauté internationale pour traiter un cas précis à savoir l'usage de l'arme chimique dans le cadre des conventions internationales dont le Protocole de Genève 1929 et le Traité d'interdiction de ces armes par l'Assemblée générale des Nations unies en 1993".
Il a affirmé également que la décision issue du conseil arabe réuni dimanche soir, a insisté sur ces deux cenventions en tant que référence pour une action éventuelle des Nations unies et de la communauté internationale pour prendre des mesures coercitives à l'encontre d'un "crime abject".
Il a toutefois, fait remarquer que "tenir le régime syrien pour responsable ne signifie pas l'accuser".
Concernant le point principal au menu de la réunion de dimanche à savoir l'utilisation de l'arme chimique, M. Al Arabi a souligné que la décision de s'en remettre aux Nations unies a été prise avec l'accord de 18 pays contre 3 abstentions dont le Liban qui a rejeté la décision en bloc.
S'exprimant qur la question palestinienne, il a annoncé la tenue le 8 septembre courant à Rome, de la 3e réunion commune de la délégation ministérielle arabe chargée du processus de paix avec le secrétaire d'Etat américain John Kerry.
D'autre part, le premier responsable de la Ligue arabe a relevé au sujet de la situation en Egypte que cette question n'a pas été soumise au conseil des ministres arabes des Affaires étrangères.
Pour sa part, le ministre libyen des Affaires étrangères Mohamed Abdelaziz, président du conseil ministériel, a souligné l'importance des conclusions de cette réunion à la lumière des développements effrénés que connait la région arabe et de la situation en Syrie, insistant sur le rôle de la Ligue arabe dans le soutien du peuple syrien.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 02/09/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : CAIRE
Source : www.aps.dz