Algérie

Akkouchi ne veut pas de quatrième mandat Parti islamiste El Islah



Akkouchi ne veut pas de quatrième mandat Parti islamiste El Islah
Hamlaoui Akkouchi, président d'El Islah s'est dit hier à Alger craindre le «jeu fermé» faisant allusion à la présidentielle de 2014, comme il a estimé que la démission d'Ahmed Ouyahia de la direction du RND «a fait couler plus d'encore qu'il n'en mérite».
Hamlaoui Akkouchi, président d'El Islah s'est dit hier à Alger craindre le «jeu fermé» faisant allusion à la présidentielle de 2014, comme il a estimé que la démission d'Ahmed Ouyahia de la direction du RND «a fait couler plus d'encore qu'il n'en mérite».
Membre de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV), le chef islamiste animait une conférence de presse au siège national de son parti. Il a axé son propos, surtout sur la rencontre qu'il vient d'avoir avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Akkouchi ne voit pas d'un bon 'il l'emballement qui parait caractériser la vie politique. «On fait bouillonner la marmite pour fermer le jeu, les choses évoluent dans le sens de la platitude », croit-il savoir. «Nous avons donné notre point de vue sur la révision constitutionnelle, nous avons dit à Sellal que le peuple n'est pas convaincu du fait que le Parlement actuel, non élu par lui, puisse voter la révision de la Constitution. Ce Parlement est l'émanation d'une minorité (le FLN et le RND), puisque le peuple algérien s'était abstenu lors des législatives". «Beaucoup de députés ont été recrutés dans les cafés, dans les salons de coiffure, et parmi les femmes de ménage, une révision constitutionnelle se fait avec des gens plus qualifiés», a-t-il ajouté.
Akkouchi n'a pas caché son appréhension de voir la prochaine révision constitutionnelle consacrer la pérennité du système. «J'ai dit à Sellal que vous êtes en train de faire bouillonner la marmite pour mieux fermer le jeu et il a souri», a-t-il lancé. Akkouchi dit avoir proposé au Premier ministre l'élaboration d'une Constitution basée sur les principes suivants : "La référence à la déclaration du 1er Novembre, l'attachement aux constantes nationales, à la démocratie et à une justice non instrumentalisée et indépendante. Le chef d'El Islah a aussi proposé la séparation entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire ainsi que l'instauration d'un régime parlementaire d'où sera bannie la légifération par ordonnance». «Nous avons insisté auprès du Premier ministre sur la nécessité de limiter les mandats du président de la République à deux et nous lui avons signifié notre refus du 4e mandat», a-t-il précisé. En sus de la séparation entre les pouvoirs, il a plaidé auprès de Sellal que ces 3 pouvoirs soient équilibrés. Evoquant la démission d'Ouyahia des instances du RND, le chef d'El Islah n'a pas été tendre à son égard.
«Ouyahia a été victime de ses ambitions, qu'il parte ou que son parti parte, c'est une bonne chose». Et d'ajouter : «Ouyahia n'a jamais été du côté des pauvres, il n'a jamais 'uvré pour améliorer les conditions de vie de la population, et il a jeté des centaines de cadres en prison, ses mandats au gouvernement sont marqués par la grande corruption. La presse, a-t-il ajouté a fait couler plus d'encore sur lui qu'il n'en mérite». Le SG d'El Islah a aussi abordé la question des otages algériens au Mali. Il a appelé les autorités à agir en vue de les libérer tout en se disant «peu importent les moyens», suggérant même à l'Etat de «payer la rançon exigée» pour peu qu'il s'entoure «de la discrétion nécessaire pour ne pas perdre la face». Notons enfin cette révélation d'Akkouchi, qui croit savoir qu'un parti salafiste a été crée en Algérie. Pour lui, c'est de bon augure car tout parti, a-t-il ajouté qui veut faire de la politique s'écarte de la violence.
Rappelons qu'Abdelmalek Sellal mène des consultations informelles avec des partis politiques au sujet de la révision de la Constitution. Mme Hanoune, SG du PT fut la première à en parler. A la mi-décembre 2012, elle avait fait état d'une rencontre entre une délégation de son parti avec le Premier ministre.
Membre de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV), le chef islamiste animait une conférence de presse au siège national de son parti. Il a axé son propos, surtout sur la rencontre qu'il vient d'avoir avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Akkouchi ne voit pas d'un bon 'il l'emballement qui parait caractériser la vie politique. «On fait bouillonner la marmite pour fermer le jeu, les choses évoluent dans le sens de la platitude », croit-il savoir. «Nous avons donné notre point de vue sur la révision constitutionnelle, nous avons dit à Sellal que le peuple n'est pas convaincu du fait que le Parlement actuel, non élu par lui, puisse voter la révision de la Constitution. Ce Parlement est l'émanation d'une minorité (le FLN et le RND), puisque le peuple algérien s'était abstenu lors des législatives". «Beaucoup de députés ont été recrutés dans les cafés, dans les salons de coiffure, et parmi les femmes de ménage, une révision constitutionnelle se fait avec des gens plus qualifiés», a-t-il ajouté.
Akkouchi n'a pas caché son appréhension de voir la prochaine révision constitutionnelle consacrer la pérennité du système. «J'ai dit à Sellal que vous êtes en train de faire bouillonner la marmite pour mieux fermer le jeu et il a souri», a-t-il lancé. Akkouchi dit avoir proposé au Premier ministre l'élaboration d'une Constitution basée sur les principes suivants : "La référence à la déclaration du 1er Novembre, l'attachement aux constantes nationales, à la démocratie et à une justice non instrumentalisée et indépendante. Le chef d'El Islah a aussi proposé la séparation entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire ainsi que l'instauration d'un régime parlementaire d'où sera bannie la légifération par ordonnance». «Nous avons insisté auprès du Premier ministre sur la nécessité de limiter les mandats du président de la République à deux et nous lui avons signifié notre refus du 4e mandat», a-t-il précisé. En sus de la séparation entre les pouvoirs, il a plaidé auprès de Sellal que ces 3 pouvoirs soient équilibrés. Evoquant la démission d'Ouyahia des instances du RND, le chef d'El Islah n'a pas été tendre à son égard.
«Ouyahia a été victime de ses ambitions, qu'il parte ou que son parti parte, c'est une bonne chose». Et d'ajouter : «Ouyahia n'a jamais été du côté des pauvres, il n'a jamais 'uvré pour améliorer les conditions de vie de la population, et il a jeté des centaines de cadres en prison, ses mandats au gouvernement sont marqués par la grande corruption. La presse, a-t-il ajouté a fait couler plus d'encore sur lui qu'il n'en mérite». Le SG d'El Islah a aussi abordé la question des otages algériens au Mali. Il a appelé les autorités à agir en vue de les libérer tout en se disant «peu importent les moyens», suggérant même à l'Etat de «payer la rançon exigée» pour peu qu'il s'entoure «de la discrétion nécessaire pour ne pas perdre la face». Notons enfin cette révélation d'Akkouchi, qui croit savoir qu'un parti salafiste a été crée en Algérie. Pour lui, c'est de bon augure car tout parti, a-t-il ajouté qui veut faire de la politique s'écarte de la violence.
Rappelons qu'Abdelmalek Sellal mène des consultations informelles avec des partis politiques au sujet de la révision de la Constitution. Mme Hanoune, SG du PT fut la première à en parler. A la mi-décembre 2012, elle avait fait état d'une rencontre entre une délégation de son parti avec le Premier ministre.


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