Algérie

Akkouchi demande au Chef de l'Etat d'«actionner la justice» dans les affaires de corruption Il intervient pour la dernière fois en tant que secrétaire général d'El Islah



Akkouchi demande au Chef de l'Etat d'«actionner la justice» dans les affaires de corruption Il intervient pour la dernière fois en tant que secrétaire général d'El Islah
Hamlaoui Akkouchi, qui intervenait hier à l'ouverture des travaux du 2e congrès du parti, est revenu «pour la dernière fois» en tant que secrétaire général sur des questions d'actualité, notamment les scandales liés à la corruption, tout en réaffirmant qu'il ne postulera pas pour un second mandat. Djahid Younsi était «pressenti» pour le remplacer à l'issue des travaux qui devaient prendre fin hier soir.
«Je ne me représenterai pas au poste de secrétaire général du mouvement en consécration du principe d'alternance au pouvoir et de la politique d'ouverture suivie par le mouvement», a-t-il déclaré en marge des travaux du congrès. Lors de son allocution d'ouverture du congrès auquel ont pris part près de 500 congressistes et qui a vu une participation timide des personnalités politiques, avec l'absence notamment des deux partenaires d'El Islah (Soltani du MSP et Rebai d'Ennahda), Hamlaoui Akkouchi a appelé le chef de l'Etat à user de toutes les prérogatives que lui confère la loi suprême et «d'actionner la justice qui doit sanctionner toutes les personnes impliquées dans les récentes affaires de corruption qui ont éclaté ces derniers temps, à leur tête l'affaire Sonatrach».
Pour Akkouchi, les dénonciations ne suffisent pas, il faut plutôt des actes. Le même orateur qualifie «d'hypocrite», la volonté du pouvoir de combattre ce fléau dans la mesure où, explique-t-il, les personnes impliquées sont celles placées par ce même pouvoir. Hamlaoui Akkouchi évoquera dans un autre registre «la nécessité d'un changement pacifique», que revendique toujours El Islah, dit-il. Sur la situation de sa formation politique justement, il dira :
«El Islah a dépassé les tentatives de déstabilisation dont il est l'objet», sans autre précisions. Pour lui, le parti est désormais «stable». Une stabilité qui doit à ses yeux être confortée à l'issue du 2e congrès dont les travaux devaient s'achever hier soir.
A l'heure où nous mettions sous presse, rien n'a filtré à propos du successeurs de Hamlaoui Akkouchi, mais plusieurs congressistes penchaient plutôt pour Djahid Younsi. Mais avant l'élection dont aucune candidature officielle n'a été déclarée dans la matinée d'hier, les congressistes devaient d'abord procéder à l'élection des membres du conseil consultatif national qui est l'instance supérieure du parti qui élit le secrétaire général et les membres du bureau national du mouvement. Les congressistes devaient adopter ensuite les amendements introduits sur le statut du parti et débattront de la politique générale du mouvement. A signaler enfin que le poste de président du parti est définitivement supprimé.


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