Hier matin, certains buralistes du quartier Akid
Lotfi ont refusé d'accepter leurs paquets de journaux du distributeur qui
couvre cette zone, ceci en raison des retards répétitifs de passage de ce
distributeur. En effet, hier matin, le mis en cause est passé vers neuf heures
et quart. Or, l'essentiel de la clientèle de ces buralistes se présente tôt le
matin, nous explique l'un d'eux, initiateur de l'initiative du refus de la
presse. «Notre clientèle est composée essentiellement des gens qui travaillent
et, donc, qui sortent de leur domicile avant huit heures du matin». Passée
cette heure, ajoute-t-il, «la vente des journaux s'arrête, du moins se ralentit
sensiblement». Il nous expliquera que ce n'est pas la première fois que ce
distributeur livre la presse quotidienne à des heures tardives. D'autres
buralistes de ce périmètre urbain nous livreront le même constat. «A Es-Seddikia, les journaux sont disponibles à partir de six
heures du matin», nous dira un autre. Pour l'instant, ils n'ont pas arrêté la
démarche qu'ils doivent suivre dans les jours à venir. Dans le pire des cas, nous
dira l'un d'eux, «j'irais moi-même chercher mes journaux tout seul de la ville».
Pour le moment, les buralistes se contentent de partager leur mécontentement
avec leur clientèle. En tout cas, ceux habitués de parcourir leur quotidien tôt
en sirotant leur café doivent changer leurs habitudes, ou se déplacer ailleurs.
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Posté Le : 27/09/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Z S
Source : www.lequotidien-oran.com