Algérie

AKID LOTFI Le dilemme des souscripteurs des 316 logements LSP



Les souscripteursaux 316 logements LSP de Akid Lotfi ont dénoncé une nouvelle fois, hier, lesretards qu'accusent les travaux au niveau de ce projet initié, pourtant, en2001.Il s'agit là d'uncas quasi unique, tant la situation du projet est compliquée. Ne disposant mêmepas des contrats de vente sur plan (VSP), les acquéreurs ne peuvent pasprétendre à leur droit d'indemnisation tel que prévu en pareil cas de retard.Aucun moyen de pression n'est donc entre leurs mains pour ramener le promoteur,l'entreprise Benaouda, à respecter les délais de réalisation. Autre handicap detaille, les bénéficiaires n'ont pas d'interlocuteur «viable», suite auregrettable décès du promoteur. Considéré maintenant comme l'unique point noirdu site des 4.545 logements LSP de Haï Akid Lotfi, le chantier des 316logements est devenu pour les héritiers plutôt un lourd passif à gérer qu'unprojet qu'il faut à tout prix dynamiser au profit de toutes les parties,affirment des membres de l'association des acquéreurs LSP «El Moussalaha». Cesmêmes sources affirment par ailleurs que tous les moyens légaux ont étéutilisés par les souscripteurs afin de ramener le fils du défunt promoteur(celui qui a été désigné par la famille pour reprendre le chantier) à reprendresérieusement les travaux. «Le nouveau gérant du chantier, disent-ils, s'estengagé auprès des souscripteurs, en présence du directeur du Logement et desEquipements publics (DLEP) de la wilaya, à livrer avec toutes les commoditésl'îlot 8 avant le 31 mars 2007 et l'îlot 4 avant la fin du mois de décembre2007". «L'échéance donnée pour la livraison de l'îlot 8 ayant déjà étélargement dépassée, sans que les travaux ne soient achevés, il est maintenantclair que notre calvaire est loin d'être fini», affirment, découragés, lesbénéficiaires. Une soixantainede familles vivent depuis février 2005 au niveau du «chantier» dans deslogements inachevés, sans électricité, ni eau, ni gaz, ni même de réseauxd'assainissement. «On n'a pas eu le choix. Toutes nos économies ont été verséesdans ce projet. C'était soit la rue, soit les logements inachevés, et ce, endépit de tous les désagréments et dangers qu'ils peuvent représenter pour nouset nos enfants: cages d'ascenseurs sans portes, balcons sans balustrades... Ona même été contraints de signer des engagements qui déclinent touteresponsabilité du promoteur en cas d'accident lié aux travaux qui sonteffectués au niveau du chantier», affirment les bénéficiaires. «Ce qu'ondemande actuellement, c'est une intervention énergique de la part des pouvoirspublics pour mettre fin à cette situation surréaliste». Lors de la dernièresession APW, le wali d'Oran a été informé de ce problème et instruit le DLEPpour lui communiquer un état global de la situation, affirment les acquéreurs.Pour eux, rien ne justifie tout ce retard dans un projet dont le président dela République en personne a déposé la première pierre.


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