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Akbou (Béjaïa) : colère des habitants de la cité «Alcovel» Bejaia : les autres articles


Akbou (Béjaïa) : colère des habitants de la cité «Alcovel» Bejaia : les autres articles
Le chantier de l'APC entamé sans prévenir les riverains a soulevé un tollé de réactions chez les résidents de la cité.
Mercredi matin, les familles résidentes à la cité «Alcovel» ou «La cité des Belges» comme elle est aussi appelée, se sont réveillées sur les bruits des bulldozers de la mairie d'Akbou qui ont entamé les travaux d'aménagement de la route menant vers le quartier de Sidi Ali. Le chantier de l'APC entamé sans prévenir les riverains a soulevé un tollé de réactions de la part des pères de familles de la cité en question qui ne comprennent pas pourquoi la mairie n'a pas pris le soin de les informer au préalable.
Dés les premières heures de la matinée les habitants ont réagi pour arrêter les travaux et interpellé le P/APC Abderrahmane Ben Sebaâ, qu'ils ont accusé de «négligence» envers leurs familles. «Le maire a choisi le moment où nous sommes absents pour envoyer ses bulldozers pour détruire les murs d'enceinte qui protégeaient l'intégrité et l'intimité de nos familles», a déclaré M. Berrabah, le président de l'association de la cité dont les habitants sont, pour la plus part des cadres de l'entreprise Alcovel. «Nos femmes et nos enfants ont été effrayés et leur vie mise en danger», a-t-il ajouté en qualifiant le comportement de la mairie de «méprisant».
Pire, les ces habitants voient dans cet incident une «atteinte à l'honneur» de ces pères de famille. Les contestataires ont immédiatement fait appel à un huissier de justice pour constater les dégâts sur les lieux et les travaux ont été suspendus après l'intervention de la police. «Nous avons été reçus par le P/APC le lendemain. Il s'est excusé et écouté attentivement nos doléances», a précisé M.Berrabah. Un PV de réunion a été signé et des recommandations ont été transmises aux responsables de l'APC.
Notre interlocuteur assure que les habitants ne sont pas contre les travaux d'aménagement de la route. Pour lui, il est du devoir du P/APC de les informer et les prévenir à l'avance. «Le pire a été évité de justesse. Si les travailleurs de la mairie avaient détruit le mur de la cité cela aurait occasionné des dégâts, étant donné qu'un câble de 360 volts est enfoui dans ce mur», a-t-il souligné. Il est à noter que la propriété du terrain de 4 hectares ou est implantée la cité «Alcovel» a été depuis 1995 l'objet d'un litige entre la mairie d'Akbou et l'entreprise Alcovel.
Les cadres de cette entreprise qui habitent sur les lieux depuis le début des années 1980 se sont constitués en tierce partie dans ce procès, selon les déclarations de Mr Berrabah. Une décision de la cour suprême a été prononcée, il y a deux ans en faveur des habitants de la cité. Le terrain appartient à l'Etat puisque l'entreprise en question est en voie de liquidation mais la décision de délogement des habitants a été annulée.
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