Algérie


Un lycéen tué par son camarade Un élève de 2e année secondaire, originaire de la commune de Tamokra, a été tué, hier, par son camarade d?internat au lycée Debbih Chérif d?Akbou. C?est vers 7h45 que le drame a eu lieu. Alors que les deux internes prenaient leur petit-déjeuner au réfectoire de l?établissement, selon des témoignages recueillis sur place, des échanges verbaux acerbes auraient été lancés par les deux camarades, âgés respectivement de 17 et 19 ans, avant de dégénérer en violente altercation. Le plus jeune a assené plusieurs coups de couteau (sorti on ne sait d?où) à la victime qui succombera à ses blessures après son transfert à l?hôpital de la ville. La Sûreté de daïra, après avoir appréhendé l?agresseur, a ouvert une enquête. Le lycée a été fermé et les élèves renvoyés chez eux. L?évènement a jeté l?émoi, d?abord parmi les lycéens, ensuite dans toute la ville où l?on se dit horrifié par le fait que la violence dans un établissement scolaire peut conduire à l?irréparable. L?on savait nos écoles non suffisamment prémunies contre certains fléaux sociaux et autres travers de la délinquance, mais tout le monde se dit consterné par ce qui est arrivé au lycée Debbih Chérif. A rappeler qu?en mars 2003 une lycéenne de la même ville a été agressée mortellement par un jeune au sortir du lycée. L?acte avait suscité une vive réaction chez la population et conduit des militants du mouvement associatif à organiser une marche de protestation contre la dégradation des conditions de sécurité aux alentours des établissements scolaires et contre la banalisation de la violence. Une action qui, malheureusement, n?a pas plu à certains qui n?y ont vu qu?une sordide tentative de contrer le mouvement de protestation en Kabylie.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)