Les habitants de la commune d?Akbil sont en colère. Dans une requête adressée aux instances locales concernées, à savoir la DSP de Tizi Ouzou, le directeur du secteur sanitaire de Aïn El Hammam et les autorités communales, les villageois, constitués en coordination des comités de village de la commune d?Akbil, dénoncent la situation alarmante du centre de santé de la localité, conçu pour être au début une polyclinique. En effet, plusieurs revendications sont signalées afin que ces instances « se penchent sur l?état de fonctionnement d?une polyclinique sise au lieudit Iguer Aïssi entre Ath Laâziz et Ath Hamsi, qui patauge dans un état chaotique », lit-on dans leur rapport signé par les comités des 13 villages. Les représentants des villageois, qui se sont réunis dernièrement avec le directeur de l?hôpital de l?ex-Michelet, focalisent leurs préoccupations sur l?absence d?un médecin généraliste. Celui qui était en poste a démissionné, a-t-on affirmé. En outre, la coordination des comités de village dénonce le manque flagrant de matériel médical rudimentaire et indispensable à la surveillance des maladies chroniques, dont les victimes sont souvent des personnes âgées. Celles-ci sont souvent contraintes de louer à 600 DA un transporteur pour une consultation ou une radio de 1200 DA. Pour rappel, cette infrastructure, dont les travaux ont été entamés en 1985, et après plusieurs visites officielles, n?a pu ouvrir ses portes. Son inauguration a été conditionnée par la fermeture des UDS (Unités de soins) d?Ath Laâziz et d?Ath Hamsi. Cette forme de chantage a été toutefois réfutée par les villageois, a dit le premier responsable du secteur sanitaire de Aïn El Hammam. Ce dernier a soulevé des contraintes multiples, telles les difficultés d?ordre technique et professionnelles (manque de postes budgétaires et restrictions de moyens matériels). Les revendications d?une couverture sanitaire convenable n?ont pas eu d?effets. Ainsi, l?objectif d?une maternité de 30 lits exigée par la population ne trouvera pas d?écho favorable pour la simple raison que d?autres maternités avoisinantes fonctionnent au ralenti. « La PMI de Souk El Had (6 km d?Akbil), n?enregistre pas plus de 8 accouchements par an avec un important effectif dont 5 sages-femmes, 4 chauffeurs pour une ambulance », tempête un employé du secteur.
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Posté Le : 14/04/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Arezki B.
Source : www.elwatan.com