Malgré la multitude des réformes et restructurations auxquelles il a dû
être confronté avant 1987[1], le secteur agricole public algérien a
toujours trouvé des voix pour défendre son autonomie de gestion ainsi
que sa privatisation.
La privatisation de ce secteur, dissimulant quelque peu l'incapacité de
l'Etat à faire face à la contrainte financière extérieure qui a commencé
à se manifester par la baisse des revenus pétroliers extérieurs en
1986, a été finalement amorcée à la fin de l'année 1987. Mais peu
d'indices indiquaient alors que le remplacement des DAS par des
exploitations agricoles plus petites, collectives et individuelles, en fait
par des exploitations semblables tant
par leur nature que par la qualité
de leurs relations avec les structures d'encadrementà
celles du
secteur privé, allait conduire en un temps relativement court au
démantèlement systématique du secteur agricole public, à la
suppression des subventions aux intrants agricoles mais aussi à toute
forme d'intervention directe de l'Etat dans ce secteur.
![Télécharger le fichier](https://www.vitaminedz.com/images/puce.webp)
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 02/03/2022
Posté par : einstein
Ecrit par : - Djenane Abdelmadjid
Source : Les cahiers du CREAD Volume 13, Numéro 46, Pages 123-134