Aït Rehouna Mohamed Ifticene et Achour Raïs honorés

A cette occasion les organisateurs ont réservé la journée du vendredi aux nombreux invités, notamment des comédiens de la télévision nationale, amis d'Ifticene et de Raïs. Ils ont été accueillis au niveau du siège de l'association, dans la maison de jeunes, une belle structure qui a été inaugurée en même temps.
Les invités ont eu droit ensuite à  une tournée dans l'ancien village où ils ont visité les sites archéologiques, notamment les allées couvertes datant de 5000 ans. Au cours de cette manifestation, public et invités ont eu à  apprécier des expositions photos et d'écrits sur le cinéma retraçant notamment les parcours des deux cinéastes. Une pièce théâtrale, jouée par la troupe de l'association Ivahriene, a ému aux larmes Achour Raïs.
Le cinéaste, invité à  se prononcer, aura tout dit par la… gestuelle, tant il était profondément touché dans la présentation de cette œuvre théâtrale. Mohamed Ifticene, que rien ne devrait pourtant émouvoir, étant un habitué des grandes cérémonies, a été saisi, lui aussi, par les mêmes effets émotionnels lorsque des questions lui ont été posées sur «Les rameaux de feu», tourné, faut-il le rappeler, à  Aït Rehouna, et sur «Les enfants du soleil» dont le tournage s'est déroulé, pour celui-ci à  la Casbah d'Alger. Ifticene s'est replongé dans un passé qui aura été déterminant dans sa vie. Il affirmera qu'il avait été guidé par son cœur pour le choix de ces lieux de tournage.