Aït-Djoudi : « J'accuse l'USM Annaba et ses supporters ! » Après les graves incidents du stade du 19 Mai

Les deux équipes étaient à égalité (1-1). Outre l'envahissement de terrain par les supporters locaux et la blessure de l'arbitre assistant Hellal par ces derniers, les joueurs des deux équipes en sont arivés aux mains. L'on déplore plusieurs blessés parmi les joueurs des deux camps. Côté nahdiste, les joueurs Benayad, Boussaïd et le gardien Mokrani ont été transférés à l'hôpital. Les joueurs ont bénéficié de la prise en charge nécessaire. Ils ont d'ailleurs pu rejoindre la capitale avec le reste des membres de la délégation algéroise. Contacté par nos soins, l'entraîneur du club Sang et Or, Azzedine accuse ouvertement l'équipe locale. « La responsabilité des incidents incombe à l'USM Annaba et ses supporters. Le Nasria n'y est pour rien. L'agression de l'arbitre assistant a été commise par les supporters locaux, les nôtres n'y ont pas effectué le déplacement. Les supporters ont également envahi le terrain. La bagarre entre les joueurs est provoquée par ceux de l'équipe locale. Autant de facteurs qui ont rendu impossible d'aller au terme du match. L'arbitre décide alors de mettre fin à la partie. Des incidents ont également éclaté à l'extérieur du stade. Nous n'avons pu quitter le stade que deux heures après », relate l'ancien entraîneur national de la sélection olympique qui s'est dit « choqué » par ces incidents.
Un rapport accablant
Pour sa part, l'arbitre de la rencontre Zerrouki a rédigé un rapport accablant l'équipe locale. Selon certaines sources, Zerrouki a indiqué dans son rapport avoir été contraint d'arrêter la partie avant son terme en raison de l'agression (par projectiles) de son assistant Hellal, l'envahissement de terrain par les supporters locaux et bagarre entre les joueurs. Et comme l'USM Annaba est responsable de l'organisation du match, le club se trouve alors incriminé. Cette affaire sera traitée demain par la commission de discipline de la LFP.
Ce que prévoient les règlements
L'USM Annaba risque gros. C'est du moins ce qui ressort de la lecteur du code disciplinaire amendé en juin dernier. L'article 70 alinéa 2 stipule qu'un envahissement de terrain entraînant l'arrêt définitif de la rencontre, le club fautif perdra le match par pénalité. Le club local est passible également d'une suspension de deux matchs à huis clos alors que l'équipe visiteuse pourrait écoper d'une suspension d'un match. Les joueurs auteurs de bagarre risquent, quant à eux, selon l'article 66, une suspension de six matches.