L'enfant de la Kabylie sera de retour à la maison
Des résultats en dents de scie chaque journée, qui montrent en fait que les Canaris ne sont pas indifférents à la situation qui prévaut au niveau de la direction.
Finalement, le conflit qui oppose Mohand Cherif Hannachi au nouveau directoire de la JSK n'a pas connu son dénouement hier.
L'attente va donc se prolonger. Suite à la demande de Me Meriem, l'avocat de la JS Kabylie, le juge près le tribunal de Tizi Ouzou a reporté le procès au 25 du mois en cours.
Le suspense va perdurer avec toutes les conséquences qui en découlent. Après des semaines d'attente afin de connaître le sort réservé à de cette affaire, les supporters des Canaris sont donc invités à patienter encore deux semaines.
Le dénouement est attendu le 25 octobre et tout sera clair ce jour-là. Hier donc au tribunal de Tizi Ouzou, les présents n'ont pas attendu longtemps pour savoir que le juge ne prononcera pas son verdict. Il a été vite informé que l'avocat du club avait présenté une requête pour le report du procès. En fait, avec cet ajournement, c'est la pression qui va s'accentuer dans la maison JSK.
La situation est déjà très tendue avec le limogeage de l'entraîneur, Mourad Rahmouni et de son adjoint, Faouzi Moussouni. En effet, après ce départ souhaité par la nouvelle direction, l'entraîneur, accompagné de son adjoint, a demandé le versement de six mois de salaire pour signer la démission.
Le coach des Canaris s'appuie pour sa demande sur les clauses du contrat signé par les deux parties. Jusqu'à hier, la nouvelle direction ne s'est pas exprimée sur la demande de Rahmouni. Mais au milieu de ce suspense, les spéculations sur l'arrivée d'un entraîneur italien sont persistantes.
D'autres voix qui semblent plus au fait des affaires de la maison avancent le nom de Azzedine Aït Djoudi. Ce dernier est, selon nos sources, parvenu à la résiliation de son contrat à l'amiable avec le club marocain, l'Olympique Khouribga. Une rupture à l'amiable qui lui permettrait de retourner à la maison-mère. Aït Djoudi a, en effet, toujours répondu présent aux appels de Mohand Cherif Hannachi dès qu'il avait besoin de ses services. Notons enfin que la JSK enregistre encore un départ mi-figue mi-raisin au championnat.
Des résultats en dents de scie à chaque journée, qui montrent en fait que les Canaris ne sont pas indifférents à la situation qui prévaut au niveau de la direction. Malgré les efforts colossaux de Hamid Sadmi, les joueurs restent marqués par le conflit qui couve à la tête de leur équipe.
Cette perturbation apparaît surtout aux séances d'entraînements. Une instabilité de la situation du coach à laquelle vient s'ajouter son agression devant eux sont suffisantes pour déconcentrer les partenaires de Ferhani qui naviguent à vue durant les 90 minutes de chaque rencontre.
Enfin, il est évident que la JSK ne retrouvera son vrai visage qu'après le retour de la stabilité à tous les niveaux. L'installation, une bonne fois pour toutes, d'un président et d'un vrai entraîneur est la condition nécessaire et suffisante pour le retour des bons résultats comme au bon vieux temps du Jumbo Jet.
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Posté Le : 05/10/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kamel BOUDJADI
Source : www.lexpressiondz.com