Algérie

Aït-Djoudi a choisi alors que la JSK s'enlise



Azzedine Aït-Djoudi, qui fut entraîneur en chef de la JS Kabylie et membre du directoire aux côtés de Lakhdar Madjène et Saïd Zouaoui, préfère abandonner le terrain mais pas l'administration.Le choix n'était pas très difficile à faire, lui qui aime fort ce club, il ne pas pouvait rendre son tablier et claquer la porte. Ce n'est en tout cas pas une question de courage, mais une question d'éthique. Il semble avoir préférer de préserver la relation qu'il entretient avec ceux qui s'accrochent à cette équipe du Djurdjura. Son professionnalisme est pour tous, une carte de visite qui reflète son caractère, son éducation et bien entendu son savoir-faire. Peut-être, viendra le jour où ceux qui recrutent et dégomment selon les scores sauront être à la hauteur de faire des analyses de qualité qui justifieront leur décision.
Mais attention, ceux-là doivent déjà avoir dans leur vie tapé une seule fois dans le ballon ou vécu une ou plusieurs saisons. Le choix proposé à Aït Djoudi est sage, mais enrobé dans une stratégie que seuls les concernés pourront décrypter. «J'ai compris que tout était préparé à l'avance pour m'évincer du staff technique. Pour ce qui est du directoire, j'y suis, j'y reste et on verra que moi aussi je suis capable de gérer le club», a-t-il déclaré dans l'émission sportive de A3.
Quelques jours avant cette annonce, le président du directoire avait, quant à lui, annoncé la couleur sur les plateaux de la chaîne de télévision nationale TV4, qu'il était plus que jamais nécessaire pour le bon fonctionnement du club qu'Aït-Djoudi opte soit pour le directoire ou pour le staff technique. A notre confrère de Liberté, Medjaâne dira : «Nous avons tenu une réunion pour clarifier les choses quant au rôle d'Aït-Djoudi car sa double casquette était quelque peu ambiguë et exigeait une certaine clarification.
Tout le monde doit savoir que nous avions retiré jeudi dernier auprès de la Ligue de football professionnel, les licences de l'entraîneur adjoint Gaci et du préparateur physique Bourzag mais pas celle d'Aït-Djoudi dans la mesure où la LFP exigeait de ce dernier de compléter son dossier car il lui manquait quelques pièces administratives».
Le film de Aït-Djoudi semble ne pas s'arrêter à ce stade, puisque lui-même disait, «je ne peux abandonner ma famille qui est à l'étranger». La mèche «longue» est allumée, reste à savoir à quand mettra-t-elle fin à cette relation entre les deux parties, si ce n'est déjà bien murmuré. Beaucoup d'observateurs évoquent avec insistance, qu'il s'agit là que du premier pas vers la sortie.
Cette histoire ne s'arrêtera pas à ce stade, ils finiront par bien trouver la meilleure clé pour le libérer avec une intelligence sportive. «Aït-Djoudi ne pouvait pas assumer les deux tâches en même temps», dit-on, ceci n'est pas faux, mais la défaite face à la JS Saoura est une occasion parfaite. Le président du directoire, Lakhdar Madjene, contacté par Compétition, a donné sa version sur le choix donné à Aït-Djoudi d'être membre du directoire ou de rester entraîneur de l'équipe. «Aït-Djoudi a choisi d'être avec nous dans le directoire, et il n'y a aucun problème de ce côté-là», devait-il déclarer.
Sauf que le climat dans lequel la communication se faisait entre l'entraîneur et ses employeurs n'était pas celui qui peut favoriser les réussites. Enfin, il n'est pas le seul à quitter le terrain ce week-end, Sbaâ, entraîneur de l'USM Blida, aussi, vient d'annoncer et confier qu'il abandonne. Les départs se succèdent, les motifs sont ronéotypés. Les scores font la loi. Les joueurs s'amusent et les membres des directoires décident. Les entraîneurs partent et le football s'enlise.


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