Algérie

AÏT BOUADDA


La quiétude d’un bourg attrayant
Le village d’Aït Bouadda, dans la commune d’Azazga, est à environ une dizaine de kilomètres du chef-lieu de commune et de daïra. Un village paraissant assez riche avec des constructions récentes et des villas assez coquettes. Ce qui montre la forte proportion d’émigrés dans cette contrée mais aussi des pensionnés de l’ALN.Le village est pourvu d’une agence postale, de deux écoles primaires, d’une antenne de la mairie pour l’état civil, d’une mosquée, de deux cybercafés, de kiosques multiservice, d’épiceries, d’un médecin privé, d’une boulangerie, de salons de coiffure pour hommes et pour dames et de cafés. Toutes ces infrastructures font que le village est accueillant et semble prospère.Pourtant, le dispensaire du village reçoit la visite du médecin une fois la semaine. Le bourg est électrifié et possède l’eau potable à volonté. L’ancien quartier Taguemount et l’autre quartier Aïn Sour ainsi que Rabta, constitués de vieilles constructions en terre battue, sont aujourd’hui délaissés pour le nouveau village d’Aït Bouadda. Il faut seulement signaler que certaines ruelles, notamment les plus éloignées, sont toujours poussiéreuses en été et boueuses en hiver. Cette description idyllique est cependant, quelque peu écorchée par certaines rumeurs faisant état de passages de groupuscules armés, des passages aussitôt suivis par les forces de l’ordre. Aït Bouadda est un bourg assez calme où le citoyen peut trouver tout le nécessaire à sa quotidienneté. Les fruits et légumes ainsi que les autres articles sont proposés dans le village même par des vendeurs ambulants se déplaçant par camions et autres véhciules.Des fourgons de transport de voyageurs sont à la disposition des citoyens qui veulent rejoindre Azazga, le chef-lieu de commune. En ce mois de Ramadhan, la desserte entre le bourg et Azazga est également assurée. Les citoyens, qui ne sont pas dans l’administration ou en exil, s’occupent généralement d’arboriculture, où l’olivier, le figuier et les treilles partagent les maigres champs schisteux de la région. A Aït Bouadda, une unité de fabrique de couscous emploie une dizaine de femmes et son produit est réputé dans la région.Des artistes du cru animent les fêtes et les soirées de ce village, tels Sofiane, Yani et Kamel Igman qui sont les étoiles montantes de l’art en ce bourg. Aït Bouadda est un village à visiter, ne serait-ce que pour ses sites enchanteurs.
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