Algérie

Aït Ahmed a toujours défendu une Algérie unie et indivisible


Aït Ahmed a toujours défendu une Algérie unie et indivisible
Les tentatives d'une «poignée» d'activistes du Mouvement pour l'auto-détermination de la Kabylie (MAK) de l'autonomiste et séparatiste Ferhat Mhenni, pour se distinguer de la grandiose foule venue des quatre coins du pays, accompagner le leader politique et révolutionnaire, Hocine Aït Ahmed, à sa dernière demeure, ont été vite étouffées par les organisateurs de ces funérailles nationales et populaires, telles que voulues par les instances du plus vieux parti d'opposition.«Hocine Aït Ahmed est resté rattaché à son pays, et a toujours défendu une Algérie unie et indivisible», a fait observer un cadre du FFS, brandissant l'emblème national comme pour dire toute sa désolation devant «l'indiscipline» qui a accompagné l'arrivée de la dépouille mortelle du chef charismatique du plus vieux parti de l'opposition, le FFS.L'on croit savoir que plusieurs réunions au niveau des structures locales de ce mouvement clandestin auraient été programmées à l'effet de débattre des voies et moyens à mettre en place en vue de «récupérer» sur le plan politique l'événement, les funérailles du dernier des «neuf fils de la Toussaint» qui ont déclenché la guerre de Libération nationale.A Tissirth N' Cheikh, lieu où est prévu l'ultime hommage à l'un des dirigeants historiques de la Révolution du 1er Novembre 1954, l'ambulance transportant le cercueil de Hocine Ait Ahmed, drapé de l'emblème national, avait du mal à rejoindre le chapiteau dressé à cet effet. La foule compacte massée, au départ, de part et d'autre des barrières de sécurité a fini par «envahir» la placette et prendre «d'assaut» le cercueil sous le regard, impuissant, des organisateurs, débordés.Famille du défunt, amis, personnalités nationales et politiques, se sont retrouvés «noyés» au milieu de la foule parmi laquelle, un groupuscule brandissait des banderoles du MAK, une structure politique activant dans l'illégalité, scandant, par intermittence, des slogans hostiles au pouvoir, vite étouffés par «Si L'Hocine, Si L'Hocine, mazalna moua3ridhin, Si L'Hocine, on est encore opposants» ou encore, «Assa Azeka Si L'Hocine yella yella, Aujourd'hui comme demain, Si L'Hocine est là».


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