Air Algérie veut
améliorer son image de marque en tentant de communiquer avec son environnement
et ses partenaires et en s'efforçant de leur montrer un visage plus amène.
« En effet, a
considéré hier le directeur régional de Constantine, M. Mekroud
Badreddine, en marge d'une journée d'étude organisée
à l'hôtel Cirta, notre client a été façonné à notre image et c'est donc le
personnel d'Air Algérie qui doit changer en adoptant une attitude et une
mentalité plus en rapport avec sa mission. Nous le savons par expérience, a-t-il
affirmé : si nous sommes gentils, le client le sera davantage. Nous aurons
alors des clients merveilleux, à condition qu'on ne leur mente pas et qu'on
leur dise les choses telles qu'elle sont, sans faux-fuyants et sans détours».
Le directeur
régional de la compagnie aérienne nationale a fait ces déclarations lors de
cette rencontre organisée sur le thème : «Prise de décision et management» et
animée par le Dr Boudelioua, représentant du
management et de la qualité à Air Algérie, et ce en présence des représentants
de plusieurs partenaires qui travaillent autour d'Air Algérie, comme l'EGSA, l'ENNA, Naftal, la police, la
douane, ainsi que des invités d'autres régions comme Alger, Oran et Annaba.
«C'est une
initiative de la direction régionale pour renforcer la culture qualité aussi
bien de son personnel, au niveau des plates-formes aéroportuaires, qu'au niveau
de ses agences et des partenaires de la compagnie», nous a confié ensuite M. Mekroud. Et d'ajouter : «Nous cherchons de cette façon à
communiquer sur un thème qui est vaste et complexe, à susciter le débat et
créer une émulation».
Le directeur
régional a ajouté que cette initiative n'a pas du tout la prétention de
répondre à toutes les questions soulevées à ce niveau et qui ont été débattues
aujourd'hui, mais dans sa compagnie aérienne, a-t-il indiqué, il y a des
décideurs à tous les niveaux qui ont grandement besoin d'être informés sur les
dernières découvertes scientifiques faites dans ce domaine.
«Quoique, chez
nous ce soit la décision collégiale, avec tous ses inconvénients, qui a cours
parce qu'elle répond mieux aux besoins d'aujourd'hui», a-t-il conclu.
Quant à
l'exposant, il a beaucoup insisté sur les mécanismes psychomoteurs de la prise
de décision qu'il a située dans le «royaume de la rationalité», le cerveau, et
dans celui des émotions. Il a présenté les principes du management de la
qualité suivant les normes Iso 9000 et 2000, en faisant la différence entre
trois systèmes : le japonais, le français et l'anglo-saxon.
Abordant ensuite
la genèse de la qualité au travail, il en profitera pour faire remarquer, dans
le cas de l'Algérie, que le taux élevé d'accidents du travail, d'absentéisme et
l'instabilité du personnel dans les entreprises entraînent une mauvaise qualité
des services. Ceci parce que, dans les pays en voie de développement comme
l'Algérie, on décide selon une culture de l'intuition et les responsables
réfléchissent et décident seuls. Il a signalé qu'une école internationale de
management a créé un département «des sciences de la décision».
Poursuivant son
exposé, le docteur Boudelioua a enchaîné en apportant
d'autres idées se rapportant au même thème et a fini par conclure en disant que
«l'économie, pour régler ses problèmes de rentabilité tous azimuts, commence
désormais à s'intéresser au cerveau humain et à son fonctionnement».
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Posté Le : 30/06/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Mallem
Source : www.lequotidien-oran.com