Algérie

Air Algérie va investir plus de 700 millions de dollars



Il est question d'acheter 4 appareils «petits porteurs» d'une capacité de 70 places destinés à  la desserte de régions de l'extrême Sud, et 7 gros  porteurs de 250 places, ainsi que des avions pour les évacuations sanitaires, a ajouté le même responsable.
Il n'a pas précisé toutefois le nom des constructeurs auprès desquels l'Algérie a fait sa commande. Il est également prévu de recevoir prochainement 4 derniers Boeing 737 inscrits dans le cadre d'un précédent programme de renforcement de sa flotte comprenant au total 11 appareils. La compagnie aérienne avait acheté 28 appareils, tous types confondus, entre 2000 et 2007. Sur le plan des effectifs, Air Algérie s'attelle à  recruter plus de 1000 nouveaux travailleurs. Avec l'acquisition de ces avions, Air Algérie compte transporter six millions de passagers à  l'horizon 2014, contre 3,2 millions en 2008, selon le patron de la compagnie.
Celui-ci n'a pas raté l'occasion de critiquer l'institution du crédit documentaire (crédoc) qui est, selon lui, «une bonne chose qu'en façade». «Il a permis surtout l'enrichissement des sociétés chargées de délivrer des certificats de conformité», a-t-il déploré. Introduit par la loi de finances complémentaire 2009, le crédoc a causé d'importantes pertes financières à  Air Algérie depuis son entrée en vigueur, de l'avis même du PDG de la compagnie. «Le respect de toutes les procédures, telles qu'imposées pour l'affrètement d'un avion nous fait perdre beaucoup d'argent. Les pertes se chiffrent en millions de dollars», a-t-il révélé, sans pour autant donner le montant exact des pertes occasionnées.
Raison pour laquelle, il a plaidé pour une révision de cette réglementation. Interrogé sur la dépénalisation de l'acte de gestion, décidée lors du dernier Conseil des ministres, l'invité de la radio a regretté le fait que «de nombreux hauts gestionnaires ont été sévèrement punis pour avoir commis des erreurs insignifiantes et que d'autres, innocents, ont été emprisonnés durant des années puis relâchés sans jamais àªtre indemnisés ou réintégrés dans leur poste». Il s'est dit, néanmoins, contre «l'impunité des actes graves de mauvaise gestion» et pour une implication des gestionnaires dans l'élaboration d'un code algérien des affaires conforme aux normes universelles.


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