Algérie

Air Algérie se défend



Les prix des billets d'avion sont soumis à la règle de l'offre et de la demande mais, surtout, influencés par la concurrence, le facteur temps et le remplissage desappareils, a indiqué dimanche à Alger, le P-dg d'Air Algérie, Bakhouche Allèche.Les prix des billets d'avion sont soumis à la règle de l'offre et de la demande mais, surtout, influencés par la concurrence, le facteur temps et le remplissage desappareils, a indiqué dimanche à Alger, le P-dg d'Air Algérie, Bakhouche Allèche.
"A ujourd'hui, les tarifs aériens ne sont pas statiques et sont soumis à une gestion dynamique quiest fortement influencée par la concurrence, le facteur temps et le remplissage des avions", a expliqué M. Allèche, dans un entretien accordé à l'APS. Interrogé sur les autres facteurs déterminant les tarifs des billets d'Air Algérie, outre la concurrence, le temps et le taux de remplissage, il a cité "les choix personnels du client, en termes de dates de voyage et d'achat du titre de transport". Ainsi, sur une destination donnée, le prix d'un billet acheté au mois de janvier diffère grandement de celui acheté durant les mois de juillet et août, a-t-il soutenu.
"Cela est vrai pour toutes les compagnies aériennes du monde. Je vous ferai remarquer que c'est également vrai pour beaucoup de services liés au voyage, comme les hôtels et les moyens de transport (location de voitures)", a-t-il souligné. Pour M. Allèche, les tarifs "c'est juste une question d'offre et de demande". Dans ce domaine, la comparaison, a-t-il poursuivi, "n'est vraiment pas une raison, vous trouverez par exemple des billets sur le réseau intérieur français qui peuvent couter plus chers qu'un Paris-New York". Il a également souligné, que chez Air Algérie, la classe économique correspond à environ "dix tarifs, pouvant aller du simple au double, voire triple, pour un même vol, alors que sur d'autres compagnies, le nombre de tarifs peut dépasser la vingtaine".
Air Algérie travaille sur la réduction des effectifs non essentiels
En basse ou intersaison, la compagnie offre des tarifs "très abordables et à la portée des bourses les plus modestes, et même les vols en haute saison, achetés plus tôt sont généralement moins onéreux", a noté M. Allèche. "Quoiqu'on dise, nous évoluons dans un marché très concurrentiel. Les alignements de tarifs, qui se font toujours à la baisse, ne sont pas le résultat d'une quelconque entente entre compagnies, mais tout simplement le résultat de la veille concurrentielle, pratiquée par tous les opérateurs du marché", a-t-il soutenu. Il a, à ce propos, rappelé qu'Air Algérie avait introduit sur le marché, quelques années en arrière, le concept de la franchise bagage de 30 kg en classe économique, et beaucoup de compagnies opérant sur le marché algérien, ont été obligées de la suivre.
Concernant le sureffectif dont souffre Air Algérie depuis plusieurs années, il a expliqué qu'il s'agissait d'un "héritage propre à la compagnie mais, également et surtout, du mode de gestion sociale de l'ensemble du secteur public économique, en vigueur depuis des lustres. C'est donc une réalité qui ne peut être ignorée ou balayée d'un revers de main". Cependant, la compagnie travaille sur "la réduction des effectifs non essentiels, ou plutôt le non remplacement de certains départs en retraite", selon M. Allèche. "Avec le temps et la filialisation des activités connexes, je pense que nous réussirons à normaliser les choses", a-t-il estimé. Il a, à ce propos, relevé qu'Air Algérie était à un même niveau d'effectif, que lorsque cette dernière exploitait 42 aéronefs, alors qu'aujourd'hui elle possède 56 appareils
"A ujourd'hui, les tarifs aériens ne sont pas statiques et sont soumis à une gestion dynamique quiest fortement influencée par la concurrence, le facteur temps et le remplissage des avions", a expliqué M. Allèche, dans un entretien accordé à l'APS. Interrogé sur les autres facteurs déterminant les tarifs des billets d'Air Algérie, outre la concurrence, le temps et le taux de remplissage, il a cité "les choix personnels du client, en termes de dates de voyage et d'achat du titre de transport". Ainsi, sur une destination donnée, le prix d'un billet acheté au mois de janvier diffère grandement de celui acheté durant les mois de juillet et août, a-t-il soutenu.
"Cela est vrai pour toutes les compagnies aériennes du monde. Je vous ferai remarquer que c'est également vrai pour beaucoup de services liés au voyage, comme les hôtels et les moyens de transport (location de voitures)", a-t-il souligné. Pour M. Allèche, les tarifs "c'est juste une question d'offre et de demande". Dans ce domaine, la comparaison, a-t-il poursuivi, "n'est vraiment pas une raison, vous trouverez par exemple des billets sur le réseau intérieur français qui peuvent couter plus chers qu'un Paris-New York". Il a également souligné, que chez Air Algérie, la classe économique correspond à environ "dix tarifs, pouvant aller du simple au double, voire triple, pour un même vol, alors que sur d'autres compagnies, le nombre de tarifs peut dépasser la vingtaine".
Air Algérie travaille sur la réduction des effectifs non essentiels
En basse ou intersaison, la compagnie offre des tarifs "très abordables et à la portée des bourses les plus modestes, et même les vols en haute saison, achetés plus tôt sont généralement moins onéreux", a noté M. Allèche. "Quoiqu'on dise, nous évoluons dans un marché très concurrentiel. Les alignements de tarifs, qui se font toujours à la baisse, ne sont pas le résultat d'une quelconque entente entre compagnies, mais tout simplement le résultat de la veille concurrentielle, pratiquée par tous les opérateurs du marché", a-t-il soutenu. Il a, à ce propos, rappelé qu'Air Algérie avait introduit sur le marché, quelques années en arrière, le concept de la franchise bagage de 30 kg en classe économique, et beaucoup de compagnies opérant sur le marché algérien, ont été obligées de la suivre.
Concernant le sureffectif dont souffre Air Algérie depuis plusieurs années, il a expliqué qu'il s'agissait d'un "héritage propre à la compagnie mais, également et surtout, du mode de gestion sociale de l'ensemble du secteur public économique, en vigueur depuis des lustres. C'est donc une réalité qui ne peut être ignorée ou balayée d'un revers de main". Cependant, la compagnie travaille sur "la réduction des effectifs non essentiels, ou plutôt le non remplacement de certains départs en retraite", selon M. Allèche. "Avec le temps et la filialisation des activités connexes, je pense que nous réussirons à normaliser les choses", a-t-il estimé. Il a, à ce propos, relevé qu'Air Algérie était à un même niveau d'effectif, que lorsque cette dernière exploitait 42 aéronefs, alors qu'aujourd'hui elle possède 56 appareils


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