Une réunion a eu lieu hier à l'aéroport d'Alger entre le PDG d'Air
Algérie et le collectif des pilotes de ligne pour s'expliquer sur le contenu
d'un article de presse paru sur un quotidien arabophone et dans lequel
l'employeur les aurait traités de «voleurs et de pilleurs d'avions», et ce
après l'installation d'un scanner à 30 mètres du scanner officiel de sécurité
pour les contrôler et auquel les pilotes ont refusé de se soumettre. Selon M.
Chabi, président du SPLA, «nous nous sommes longuement entretenus avec le PDG.
Il a nié avoir tenu des propos rapportés par le journal. Nous avons de concert
avec nos collègues décidé d'organiser une assemblée générale extraordinaire
dans les prochains jours pour nous concerter avec la base avant d'entreprendre
des actions dans un sens ou dans un autre. C'est à la base de décider». Depuis
quelques jours, un malaise caractérise les relations entre la direction
générale et les pilotes de ligne qui s'est exacerbé avec l'installation d'un
scanner pour contrôler les pilotes de ligne.
Pour rappel, avant-hier, un
rassemblement a été organisé par le collectif des pilotes de ligne représenté
par les deux syndicats autonome (SPLA) et celui affilié à l'UGTA, à l'aéroport
d'Alger pour s'insurger contre ce qu'ils avaient appelé «le scanner de
l'humiliation». Dans un communiqué rendu public, le collectif des pilotes de
ligne avait déclaré que «suite à la dernière sortie médiatique du
président-directeur général de la compagnie nationale Air Algérie dans les
colonnes du quotidien Ennahar et dans lesquelles nous avons été traités de
voleurs et de pilleurs d'avions, nous, représentants du collectif des pilotes
de ligne d'Air Algérie, tenons à marquer notre indignation par un rassemblement
de protestation dans un premier temps».
«Nous insistons encore une fois
sur le fait que nous sommes les premiers garants des intérêts de la compagnie,
nous nous réservons néanmoins le droit de recourir à toutes les voies légales
afin de rétablir notre honneur si nous ne recevons aucune excuse adressée par
le premier responsable de la compagnie à notre corporation ainsi qu'un démenti
dans le même quotidien que celui dans lequel ces propos ont été publiés et ce
dans les jours qui suivent», avaient précisé les rédacteurs du document.
Ceci dit, les pilotes démoralisés
ont décidé de temporiser en se référant à la justice pour faire la lumière sur
cette affaire puisque le PDG a décidé d'ester en justice le journal.
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Posté Le : 19/07/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : M R
Source : www.lequotidien-oran.com