Algérie

AïnTémouchent: Les petits métiers ne font pas recette



La rentrée scolaire de la formation et de l'enseignement professionnels, session février 2011, dans la wilaya, revêt, en toute vraisemblance, un cachet particulier et un sceau caractéristique avérés pour les pouvoirs publics et l'autorité chargée du secteur qui envisage une mutation à la hauteur des perspectives de développement des petits métiers porteurs et créateurs d'emplois et de richesse. L'engouement caractéristique et l'attrait significatif qu'expriment les nouvelles recrues et les parents d'élèves encouragent les responsables à vouloir aller de l'avant pour mettre en Å“uvre les nouvelles filières qui vont en adéquation avec les créneaux de la wilaya et la politique de développement qui privilégie les domaines de l'agriculture, le tourisme, la pêche et l'industrie, la grande locomotive en nette expansion dans la wilaya d'Aïn Témouchent. Ainsi, il est prévu pas moins de 3 500 postes pédagogiques pour la rentrée de février. La formation résidentielle et celle dite par apprentissage occupent le gros lot et se répartissent sur plus de 20 filières. Cependant, il est à noter que les secteurs du BTBH continuent toujours à se demander où sont partis les produits des sections détachées formés par centaines durant la dernière décennie. On enregistre un déficit énorme en petits métiers tels que les activités liées à la maçonnerie, la menuiserie, la plomberie, l'ébénisterie, chaufferie, plâtre, électricité bâtiment et autres activités annexes. Curieusement, des entreprises ont signalé, aux autorités de la wilaya et aux responsable de secteurs ordonnateurs de projets relevant des secteurs du BTPH, la non disponibilité d'ouvriers qualifiés et de maîtrise, une situation qui a forcé bon nombre d'entre elles à recruter de la main-d'Å“uvre des wilayas de l'intérieur du pays (Chlef, Saïda…). Par ailleurs, le phénomène de l'absentéisme ou d'abandon de chantier par les ouvriers est devenu monnaie courante ces derniers temps, selon un promoteur. Les causes sont aussi profondes que cela apparaît en surface, pense un ingénieur chargé du suivi de projets de construction car, selon lui, le jeune cherche aujourd'hui la stabilité et un salaire en mesure de le protéger et lui garantir de faire une situation, chose qu'il ne trouve pas dans un chantier. Certains déplorent le fait qu'à mesure que le chantier évolue, l'entreprise procède à la revue à la baisse de l'effectif et commence toujours par les manÅ“uvres. Ces propos sont portés à notre connaissance par un cadre d'un dispositif d'insertion des jeunes en milieu professionnel qu'on a rencontré en marge de l'ouverture de la session de février 2011. Mais, selon d'autres sources, des entreprises sont souvent objet de contestation de la part d'ouvriers non déclarés aux assurances pendant une période qui dépasse la durée des essais. A vrai dire, les rapports des inspections du travail sont souvent accablants sur ce sujet. Les conflits en milieu de travail pour les mêmes causes amènent les observateurs à réfléchir sur la question en vue de trouver les réponses appropriées. La rentrée scolaire de février 2011 entend combler le déficit en petits métiers très sollicités. C'est le souhait des autorités et des responsables du secteur.




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