Algérie

Ainsi va le sous-d'veloppement Trabakho moro...



Ainsi va le sous-d'veloppement Trabakho moro...
«Trabajo moro : poco y malo !» (travail arabe : peu et mal !) lire «trabakho». C'est ainsi donc que la colonie espagnole de l'ouest du pays traitait le travail des indigènes que nous étions. Peu et mal ! L'accusation est terrible de mépris !Mais est-ce là une insulte raciste ou bien sommes-nous vraiment des bras cassés ' Ce sont pourtant nos ancêtres qui ont construit les monuments dont les ruines romaines, byzantines et arabo-mauresques laissent deviner tout le génie et tout le labeur dont ils étaient capables.
Les vignobles, les vergers et les maraîchers de la Mitidja, de l'Oranie et de la plaine d'Annaba n'étaient aussi généreux et d'aussi bonne qualité que parce que c'était le «burnous» qui suait. Les palmeraies du Sahara algérien ne donnent la «Deglet nour», la plus belle datte du monde que parce que ce sont ces Sahariens, les travailleurs les plus sobres et les plus consciencieux, qui les ont plantées et qu'ils s'en occupent.
Le Prophète de l'Islam (qSssL) a dit «Que celui d'entre vous qui accomplit une tâche le fasse avec conscience !»
Si ce commandement avait été observé par tous les musulmans de ce pays, nous aurions dépassé, en progrès humains, toutes les grandes puissances du monde.
Alors, y a-t-il quelqu'un qui puisse répondre à une si lancinante question : «Pourquoi faisons-nous du si vilain travail '»


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