Algérie

Ainsi va la vieQuand on veut aller loin... (19e partie)



Ainsi va la vieQuand on veut aller loin... (19e partie)
Résumé de la 18e partie - Quelque chose est en train de naître entre Mounia et le médecin traitant de sa mère. Mais cela n'est pas pour plaire à la jeune assistante qui la considère comme une rivale.Ah ! Vous ne le savez pas, soupira Mounia. D'habitude, les hommes placent devant eux les photos de ceux qui leur sont chers : leur épouse, leurs enfants. De l'endroit où je me trouvais, je ne voyais que le dos du cadre...
' Non... le docteur n'a pas d'enfants. Il n'est pas encore marié. La photo du cadre est celle de son défunt père. Nous avons un patient qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau. Le docteur, à cause de cette ressemblance, refuse de prendre de l'argent pour ses consultations. Il lui en donne même pour qu'il puisse acheter les médicaments coûteux qu'il lui prescrit.
' S'il fait cela c'est que la ressemblance doit être frappante...
' Frappante seulement ! Moi, j'ai vu ce vieil homme... On penserait que c'est le père du docteur qui a ressuscité.
Mounia se sent un peu fière de son intelligence parce qu'elle a réussi à calmer les ardeurs belliqueuses de la jeune assistante, mais elle sait que ce n'est que partie remise. A la façon dont elle parle du médecin, elle donne l'impression de veiller sur lui, de le protéger. En fait, elle veille à ce qu'aucune femme ne puisse le lui «prendre». Car, il est clair qu'elle rêve de devenir son épouse... Et à la manière dont elle s'est montrée hostile avec elle, il est clair également qu'entre elle et lui, «il s'est passé des choses». C'est pourquoi elle n'a pas peur de se montrer insolente envers elle... Elle est certaine d'avoir un droit de regard sur tout ce qui touche à l'homme de ses rêves. De ses projets...
Après le départ du patient, un homme d'une cinquantaine d'années, le médecin sort dans le couloir et s'adresse à Mounia :
' Vous pouvez venir un petit moment mademoiselle '
' Euh... Oui... d'accord...
En se levant, Mounia prend soin d'éviter le regard de la jeune assistante mais elle sait qu'elle doit la dévorer du regard et qu'elle se retient pour ne pas se saisir d'elle par les épaules et la pousser hors du cabinet médical. En passant devant elle, elle l'entend murmurer son sarcasme : «Mais bien sûr qu'elle peut venir, la demoiselle. Pour un long moment, même.» Là encore, Mounia fait mine de n'avoir rien entendu.
Si elle veut atteindre son but, elle doit se montrer polie et correcte. (A suivre...)


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