Algérie

Ainsi va la vieQuand on veut aller loin... (18e partie)



Ainsi va la vieQuand on veut aller loin... (18e partie)
Résumé de la 17e partie - A la faveur d'une discussion en tête à tête avec le médecin traitant de sa mère, Mounia sent que son destin est en marche.Mounia se leva et alla s'installer dans la salle d'attente où la rejoignit presque aussitôt la jeune assistante. Mounia se dit qu'elle doit garder tout son calme car elle comprend que ce n'est pas pour échanger des amabilités que l'assistante se plante devant elle dans l'embrasure de la porte.
' Votre mère va mieux, mademoiselle ' s'entend-elle soudain demander.
' Hein ' Ma mère ' Ah... oui, ma mère... elle va bien... merci de vous préoccuper de sa santé.
' Ici, nous nous préoccupons de tous nos patients, sans exception...
' Cela vous honore, mademoiselle...
' Mais il y a également autre chose qui me préoccupe.
' Ah ! Et c'est quoi '
' Votre présence !
' Pardon '
Mounia s'est retenue pour ne pas faire remarquer à l'insolente l'impertinence de sa réflexion. Pour le moment, elle se doit d'éviter tout affrontement avec elle. A quoi cela lui servirait-il ' D'autant plus que le médecin, pour le moment, et malgré les apparences, n'a rien laissé transparaître au sujet de ses intentions à son égard. Aussi préfère-t-elle répondre ingénument :
' Je suis venue apporter les résultats des analyses de ma mère.
Comme la jeune assistante persiste à adresser un regard oblique à Mounia, plein de méfiance et de suspicion, celle-ci répète sa réponse :
' Je suis venue apporter les résultats des analyses de ma mère...
' Oui, oui, j'ai entendu ; je ne suis pas sourde. Et pour cela, le docteur a-t-il besoin de vous montrer le portrait de son père '
Mounia est sur le point de la remettre à sa place en lui répliquant qu'elle n'avait pas de compte à lui rendre, mais au dernier moment, elle se dit encore qu'elle se devait d'éviter toute prise de bec... Alors, elle opte pour la ruse et la naïveté.
' Oh ! Oui, vous avez raison... A un moment donné, tout en énumérant les aliments que ma mère doit éviter, je l'ai vu prendre le cadre qui se trouvait sur son bureau et le contempler. Je n'ai pas compris pourquoi il avait fait cela.
Et vous, vous le savez '
La jeune assistante la regarde un moment, étonnée par cette question qu'elle n'avait pas prévue, répond :
' Non, je ne le sais pas. (A suivre...)


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