Algérie

Ainsi va la vieHistoire inachev'e (3e partie)



Ainsi va la vieHistoire inachev'e (3e partie)
Résumé de la 2e partie - Fadéla, une jeune étudiante est abordée par un jeune homme avec qui elle engage une discussion sur un mode humoristique.Le jeune homme prend un air plus sérieux et décrète :
' Vous avez raison. Il faut tenir éloigné de soi et de ses biens ceux qui n'inspirent ni confiance ni sympathie... Des gens qui, lorsque vous les côtoyez, vous avez l'impression d'être en train de perdre votre temps.
Un long silence suit cette réflexion, après quoi le jeune homme s'attelle aux présentations.
' Je m'appelle Malek...
' Malek... Vous êtes roi ' plaisante Fadéla tout en se demandant où elle avait puisé cette incroyable énergie qui la faisait parler tout en conservant vitalité et lucidité devant quelqu'un qui, quelques minutes plus tôt, l'impressionnait et la fascinait au point de la paralyser.
' Oui, je suis un roi ! s'exclame le jeune homme sur un ton ambigu.
En guise de réplique, elle se contente d'un rire sardonique en tordant ses lèvres.
' Vous ne me croyez pas ' C'est pourtant vrai... je suis un roi... le roi d'un royaume que je suis le seul à connaître, à voir.
Nous sommes tous les rois de nos vies.
De nos rêves... Le Roi, Le Seul, Le Vrai étant, bien sûr, Celui qui nous a créés tous et Qui a fait qu'aujourd'hui nous sommes près de 7 milliards d'êtres humains. En entendant cela, Fadéla sent naître en elle une sorte de confiance. Confiance vis-à-vis du jeune homme et confiance en elle-même.
' Moi, je m'appelle Fadéla. C'est un joli prénom... même si au fond j'aurais bien voulu qu'il soit Malika. Reine ! Oh ! Vous savez, de nos jours, il suffit d'aller à l'APC, de remplir des formulaires et effectuer quelques autres démarches pour pouvoir changer son prénom.
A peine eut-elle fini de parler qu'elle se mordit la lèvre inférieure. Cette phrase était de celles qu'il fallait éviter de prononcer. Pour peu que son interlocuteur fasse preuve d'un soupçon de perspicacité, il comprendrait qu'elle venait de se trahir. C'était comme si elle lui avait dit qu'elle changerait de prénom sans problème pour adopter celui qui lui plairait ! C'était comme si elle lui avait laissé entendre que s'il était roi, elle était prête à devenir sa... reine !
Le jeune homme se gratte la nuque avec nervosité puis demande :
' Vous attendez quelqu'un, ici, Fadéla '
' Euh... non... pas spécialement... Je voulais prendre un livre de la BU, mais comme il y a une chaîne monstre, je suis venue m'asseoir ici... Je n'aime pas les chaînes... (A suivre...)


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