Ainsi va la vie Se marier à tout prix (7e partie et fin)

Résumé de la 6e partie - Avec l'appartement offert par le père de Nacéra, plus rien ne s'oppose à son mariage avec Omar.Une vingtaine de jours plus tard sont célébrées les fiançailles et trois mois plus tard le mariage. La fête s'est déroulée dans une grande salle sise entre la rue Didouche-Mourad et la rue Hassiba-Ben-Bouali. A la fin de la cérémonie le jeune couple devait se rendre à son appartement se trouvant à deux pas de là. Mais dans la grosse voiture que conduisait la s'ur aînée de Nacéra, Omar apprend qu'il y a un petit changement de programme.
' Chéri, lui dit Nacéra... Mes parents tiennent à ce que nous passions la première nuit chez eux... Tu comprends...C'est pour la baraka
' La baraka ' Qu'est-ce que tu me racontes ' Notre première nuit intime, c'est chez nous que nous devrions la passer...
Alors Nacéra s'approche de lui et lui chuchote à l'oreille :
' S'il te plaît, Omar, pas d'histoire...Tu sais bien que notre «première nuit intime» nous l'avons passée par terre, dans le bureau de mon père avant qu'il ne devienne notre appartement !
Et c'est ainsi que la voiture prend la direction d'Aïn-Bénian où se trouve la grande villa des parents de Nacéra.
Et ce n'est que le lendemain qu'Omar a su la vérité quant à l'appartement de la Place Audin. Jamais le père de Nacéra n'avait eu l'intention de le louer à sa fille. En réalité, son père l'avait repeint et remis à neuf parce qu'il devait le louer à une société étrangère.
' Tu m'as menti, Nacéra ' s'offusque Omar...
' Oui...Je t'ai menti par amour... Si je ne t'avais pas menti, tu ne te serais jamais décidé...C'est ce qui s'est passé chez toi qui m'a encouragée à te kidnapper.
' Qu'est-ce qui s'est passé chez nous '
' Chez vous, vous êtes à l'étroit mais cela n'a pas empêché ton père d'accueillir ta s'ur et son mari... Et tu veux que mes parents nous ferment la porte au nez alors qu'ils ont une villa de quatre étages '
' Tu m'as eu !
' Oui, je t'ai eu ! Mais avoue, nous ne sommes pas bien ici ' Nous occupons tout un étage d'une villa '
Omar ne répond pas. Il pensait à ses parents et aux railleries des gens. Et il avait raison parce que les gens se mettaient à ricaner au passage de son père et disaient : «Sa fille a ramené son mari pour vivre chez lui et son fils est allé vivre chez ses beaux-parents !»