Algérie

Ainsi va la vie Quand on veut aller loin... (37e partie)



Ainsi va la vie Quand on veut aller loin... (37e partie)
Résumé de la 36e partie - Mounia n'en revient pas ! La jeune assistante du médecin de sa mère, qu'elle voyait depuis le début comme une rivale susceptible de lui faire du mal n'était autre que la s'ur de celui-ci.Et c'est autour d'un déjeuner, dans un restaurant se trouvant au Boulevard Ben-Boulaid (*) que l'assistante du médecin annonça à Mounia la plus belle nouvelle de sa vie.
- Mademoiselle, il faut que vous sachiez que je fais partie de ces filles que l'on peut qualifier d'avares !
- Pourquoi me dites-vous cela '
- Pour que vous sachiez que pour que j'invite quelqu'un à déjeuner il faut vraiment qu'il se lève tôt !
- Je me suis levée très tôt aujourd'hui, plaisanta Mounia... A 5h du matin, pour remplir la baignoire et quelques jerricans. L'eau dans notre quartier arrive à 4h du matin et à 7h elle est déjà repartie...
Après avoir ri un bon petit moment l'assistante ajouta :
- Mais vous exceptionnellement, si je vous ai invitée à déjeuner non pas parce que vous vous êtes réveillée très tôt, plaisanta à son tour Nabila. Mais pour une autre raison... Parce que moi je vois en vous, ma future belle-s'ur !
- Pardon '
- Vous m'avez très bien entendue... Toufik veut demander votre main...
- Il veut demander ma main '
- Oui. Vous allez me demander pourquoi ce n'est pas lui qui le fait. Ben... Pour plusieurs raisons. D'abord parce que bien qu'il soit bel homme, comme vous pouvez le constater, instruit et tout et tout, il est timide. Il est resté enfant dans certains domaines. Ensuite, il n'est pas certain, tout comme moi d'ailleurs, que vous soyez libre. Lui et moi pensons qu'une fille comme vous, belle, intelligente, généreuse et très affectueuse avec sa maman au point d'alourdir ses bagages de friandises pour diabétiques, ne peut pas être libre. Vous êtes soit mariée, soit fiancée...
- Non... Non... ni mariée, ni fiancée...
- C'est ce que je lui ai répondu... Je lui ai dit que de nos jours, les filles chez qui se réunissent ces qualités sont mal vues et n'ont pas de chance...
Mounia sourit :
- C'est ce que ma mère me dit souvent...
- Et elle a raison... aujourd'hui, la vie sourit aux filles qui foncent, qui n'ont pas froid aux yeux. Bon, revenons à ce qui nous intéresse ! Vous êtes libre. Et c'est là plus belle des nouvelles que j'entends depuis des années. Une nouvelle qui fera de Toufik un médecin heureux ! (A suivre...)


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