Algérie

Ainsi va la vie Le crime de Fayçal (3e partie)



Ainsi va la vie Le crime de Fayçal (3e partie)
Résumé de la 2e partie - Le petit Merouane est décédé. Aussitôt, des doigts accusateurs se sont pointés sur Fayçal. L'enfant est taxé «d'assassin» à l'école.
Fatiha interroge à nouveau son fils qui répète inlassablement :
' Je ne l'ai pas fait exprès ! J'ai juste tiré !
Elle appelle au téléphone sa vieille mère et ses trois s'urs, qui se précipitent en apprenant la terrible nouvelle.
' Ecoute, dit la vieille Douja, en s'asseyant sur un matelas de la grande salle, il a lancé cette pierre, mais elle aurait pu aller n'importe où !... Ce n'est peut-être pas Fayçal, le pauvre ! Quelqu'un d'autre a dû tirer en même temps. Viens, Fayçal ! Assieds-toi près de moi, mon petit Et la vieille femme l'attire contre elle, posant sa tête sur ses genoux... Ne t'en fais pas, il ne t'arrivera rien, c'est une erreur ! Ce n'est pas toi !
Quand les trois tantes de Fayçal arrivent, presque en même temps, Fatiha leur dit, aussitôt la porte ouverte :
'Venez mes s'urs ! Entrez ! Voyez la «moussiba» dans laquelle je suis plongée ! Et Mahmoud qui va arriver de son travail à treize heures ! Qu'est-ce qu'il va trouver ! Mon Dieu ! Le petit Merouane est mort ! Mon Dieu, par la faute de mon fils ! Mon Dieu !
Les trois femmes retirent leur hidjab et s'installent près de leur mère.
Fayçal reste muet et refuse de répondre aux questions. Zahia, la plus loquace de la famille, dit :
' Non ! non ! Nous n'allons pas nous laisser faire, ce n'est pas Fayçal. Réfléchissez... comment un petit garçon de onze ans peut tirer si fort ' C'est pas notre fils ! Non ! Que Dieu «Irahmou» le pauvre Merouane, ce n'est pas notre fils le coupable. Tu entends Fayçal !
Elle lui secoue le bras, ce n'est pas toi... si on t'interroge nie tout, mon fils ! Elle se tait un moment, et comme elle a bon c'ur elle ajoute :
' Mon Dieu ! C'est leur fils unique ! Et comme ils doivent souffrir, les pauvres !
' C'est un ange qui est retourné au paradis, dit la grand-mère.
' Arrêtez de parler pour rien ! dit Houria en nouant ses deux gosses nattes sur le dessus de la tête.
Il faut décider quelque chose ! Bientôt son père va nous demander des comptes et c'est Mahmoud qui va trinquer ! Ah ! ces enfants ! Elle regarde Fatiha et lui dit :
' Et toi, tête de mule, pourquoi le laisses-tu jouer avec des lance-pierres ' Tu sais bien que c'est dangereux.
' Je ne peux pas tout surveiller. Tu connais ces garnements...
Quand Mahmoud arrive, il est consterné.
' D'abord, dit-il, il faut prendre contact avec les parents du petit et voir ce qu'ils décident.(A suivre...)


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