Algérie

Ainsi va la vie L'émigré (3e partie)



Ainsi va la vie L'émigré (3e partie)
Résume de la 2e partie - Hocine se présente chez la s'ur de Zineb. Celle-ci a eu un choc en le voyant si vieux et se dit qu'elle va refuser.
«C'est Zineb n'est-ce pas '» Nassima s'avança vers elle et l'embrassa.
' Bien sûr, c'est Zineb ! Voilà mon frère Hocine !
Zineb se hâta de lui serrer la main et se retira, sans un mot.
Sa s'ur mit cette attitude sur le compte de sa timidité et vint la chercher, après avoir installé les arrivants.
' Mais viens donc ! Tu nous mets dans une situation ridicule !
' Tu l'as vu, il a au moins soixante-quinze ans ! Je regrette, et puis, il a un drôle d'air, ses yeux...
Il ne m'inspire pas confiance ! N'oublie pas que j'ai des enfants ! Je ne peux pas accepter ! Il n'a pas l'air très honnête, je ne sais pas, je le sens !
' Tu vas venir immédiatement, sinon c'est fini entre nous. Et puis Nassima est comme une s'ur pour moi ! Elle n'aurait jamais accepté de venir si son frère n'était pas un homme bien ! Elle sait que tu as des orphelins, et elle craint Dieu, elle compte aller à La Mecque. Viens ! D'ailleurs, maman vient d'arriver avec notre tante Khadoudja !
Zineb suivit sa s'ur, bien décidée à ne pas accepter.
Pendant toute la matinée, elle s'occupa à servir les invités pour éviter de rester près de Hocine. Mais au moment du café, elle dut s'asseoir en face de lui, décidée à se faire une opinion définitive sur l'homme qui ne la quittait pas de ses yeux rieurs... ll discutait avec sa mère.
' Madame, dit-il, et il continua dans un arabe approximatif : je vous jure que j'aimerai ses enfants comme s'ils étaient les miens ! J'aiderai leur maman à les élever, et, tant que je serai vivant, rien ne leur manquera !
Il mit sa main sur le c'ur, et continua :
' Moi aussi, j'ai grandi orphelin ! sans mère, et je sais ce que c'est ... Sa voix trembla.
Il se tourna vers Zineb.
' Zineb, devant mon frère Mohamed ici présent, ta maman et mes s'urs, je te fais le serment d'être un mari respectueux, de t'honorer et de considérer tes enfants comme les miens !
Les autres acquiescèrent :
' Tu vois, lui dit Mohamed, il ne te reste plus qu'à dire oui...
' C'est une femme sérieuse elle aussi, qui ne pense qu'à ses enfants, très respectée dans son quartier... dit sa mère. La fermeté de Zineb commençait à s'ébranler... «Et si finalement c'était un brave homme ' Je peux me tromper ! Il a l'air d'avoir beaucoup souffert dans son enfance ! Et puis, ce qu'il a dit sur mes enfants... Et avec ça, il est si riche ! N'en as-tu donc pas assez de la misère '», lui dit une voix intérieure.
Elle s'éclaircit la voix et dit :
' C'est oui, mais ma condition, ce sont mes enfants !
Etes-vous sûr que...
Hocine la coupa :
' Je le jure, par Dieu ! Sur la tombe de ma mère, sur ce que j'ai de plus sacré au monde ! Je le répète ! Tes enfants seront les miens... Mais répète que tu acceptes ! (A suivre...)


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