Algérie

Ainsi va la vie L'amour n'a pas d'âge (3e partie et fin)



Ainsi va la vie L'amour n'a pas d'âge (3e partie et fin)
Résumé de la 2e partie - La cour que lui fait le mystérieux vieillard devient assidue et trop encombrante au goût de Hadja Beya.
Elle se retourne et aperçoit l'homme aux lunettes qui monte derrière elle, tout près, trop près pour Beya, qui voit rouge. Elle s'arrête, lui aussi. Il la regarde d'un air interrogateur, attendant sa réaction. Elle ne tarde pas longtemps.
Beya se retourne à demi, tenant sa deloua dans la main droite et, prenant son élan, elle en frappe violemment le monsieur qui ne s'attendait pas à une telle réaction. Touché en plein front, le malheureux tombe et dégringole les escaliers...
Les gens accourent, le soulèvent, l'entourent. Beya, sans se retourner, d'un air superbe, monte dans sa chambre où elle entreprend de se changer pour faire sa prière, demandant pardon à Dieu pour un tel geste, mais «c'est nécessaire, pense-t-elle, il y va de mon honneur !» Deux heures plus tard, alors qu'elle est assise sur le seuil de son bungalow, comme à son accoutumée, deux jeunes gendarmes, accompagnés du directeur du complexe, lui rendent visite :
' Vous êtes bien Mme Beya S. '
' Oui, répond-elle ! C'est bien moi.
Et elle feint l'innocence.
' C'est à quel sujet '
Goguenards, les gendarmes se regardent avec un sourire entendu.
Ils sont au courant de toute l'histoire, car dans le complexe, un milieu fermé, tout se sait.
' Qu'avez-vous fait ce matin '
' Moi ' Rien !
' Voyons, le monsieur que vous avez frappé, et qui est à l'hôpital... Vous savez qu'il a un bras cassé. Ce que vous avez fait est grave !
' Pourquoi ne m'avoir rien dit, khalti Beya '
Je l'aurais remis à sa place, et il ne vous aurait plus importunée !
En arriver là ' Et si le malheureux s'était tué en se cognant la tête sur les marches de marbre '
' Vous savez que vous risquez la prison ' lui dit le gendarme, cachant difficilement son envie de rire...
Beya devient rouge de colère et lui assène :
' Mais enfin ! Il m'embêtait chaque jour ! Vous ne croyez quand même pas que je serais retourner à Sétif chez mes petits- enfants, en tenant un fiancé par la main !


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