Algérie

Ainsi va la vie La délatrice (17e partie)



Ainsi va la vie                                    La délatrice (17e partie)
Résumé de la 16e partie - Zohra a l'idée d'aller offrir à Mourad une brioche pour le remercier des soins donnés à sa fille... Par la même occasion, elle apprend à sa fille, qu'elle est apparentée à la grand-mère du jeune homme.
Elle est derrière sa mère, qui tient dans ses mains une boîte.
C'est un jeune enfant qui ouvre. Il reconnaît les voisines et va aussitôt chercher sa mère.
' Maman, ce sont les voisines !
Une femme arrive aussitôt.
' Lla Zohra ! s'exclame-t-elle.
' Taos, répond Zohra, comment vas-tu '
' Bien, bien, répond la femme !
Elles se font la bise, puis Taos embrasse Assia, qui rougit de honte.
' Mais entrez, donc, dit Taos, ne restez pas sur le seuil !
Les deux femmes entrent.
' Nous sommes venues demander des nouvelles de khalti Aïcha, dit Zohra.
' Hélas, sa santé est chancelante ! Il faut dire aussi qu'elle est très âgée !
Zohra s'arrête au milieu du couloir.
' Et si je te disais que c'est une parente commune que j'ai vue hier, qui m'a demandé de ses nouvelles, tu me croirais ' Je me suis dit : voilà plusieurs mois que je ne l'ai vue, alors que nous habitons à quelques mètres l'une de l'autre '
' C'est vrai que vous êtes apparentées, dit Taos.
' Et comment ! C'est une honte pour moi de la négliger ! Elles arrivent au salon. Assia croit défaillir en découvrant, assis dans un fauteuil, lisant un journal, le docteur Mourad. Celui-ci se lève, à la vue des invitées.
' Bonjour, dit-il timidement.
' Bonjour, mon fils, dit Zohra.
' Ce sont des voisines, dit Taos.
' Et des parentes à ta grand-mère ! complète Zohra.
Mourad regarde Assia qu'il doit reconnaître.
' Oui, dit Taos, Zohra est apparentée à mama Aïcha !
' Toi, je te connais, dit Mourad à Assia.
La jeune femme rougit.
' Oui, dit-elle, tu m'as soignée au dispensaire !
' Et ça va mieux ' (Il se ravise). Je crois que tu n'as rien...
' De la fatigue, dit-elle.
' Repasse demain, lui dit-il, je te prendrai ta tension, et nous verrons ce qu'il faut te prescrire.
Il a oublié qu'il lui a déjà fait une ordonnance. Zohra, elle, n'oublie pas l'objet de sa visite.
' C'est pour te remercier, mon fils que nous sommes venues ! Pour voir aussi la cousine Aïcha... Assia a fait une brioche...
' Il ne fallait pas vous déranger, dit Mourad (A suivre...)


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