Algérie

Ainsi va la vie Celui que je croyais aimer (20e partie et fin)


Résumé de la 19e partie - Kenza, aidé par Kamel, reprend un peu confiance en elle. Mais les blessures sont trop profondes pour guérir rapidement.
C'est elle qui demande, désormais, à sortir. Kamel a laissé le fauteuil roulant dans la chambre et dès qu'elle en manifeste le désir, il l'i assoit et l'emmène dans le parc.
C'est une journée triste. Le ciel est chargé de nuages, prélude d'un orage.
' Ta plaie est bien cicatrisée, lui dit Kamel, j'ai pris rendez-vous avec le centre d'appareillage. Nous allons t'y conduire bientôt !
' Pour quoi faire ' demande-t-elle.
' Pour une prothèse !
' Une prothèse...
' Oui, tu vas pouvoir marcher de nouveau !
' Comme avant '
' Progressivement, oui !
' Tu me le promets '
' Oui, je te le promets !
Le ciel s'obscurcit encore plus. Une ombre passe dans les yeux de Kenza.
' Comme c'est triste, comme le monde est triste ! Quand tu es en bonne santé, quand tu es riche et puissant, tous te flattent, t'adulent mais dès que tu n'as plus rien, on te méprise, on t'oublie ! Plus personne ne pense plus à toi !
Kamel lui prend doucement la main. Kenza le regarde.
' Oui, dit-elle, personne ne pense à toi... personne ne pense à moi !
' Moi, je pense à toi, dit Kamel !
Elle le dévisage, surprise par le ton.
' Oui, répète Kamel, moi je pense à toi ! J'ai toujours pensé à toi ! Je t'ai toujours aimée, du plus profond de mon être !
Elle ferme les yeux.
' Tu ne peux savoir combien j'ai souffert de te perdre... Je n'ai même pas eu l'occasion de te dire combien je
t'aimais !
' j'étais aveugle, dit-elle... Pardonne-moi de t'avoir fait souffrir. Mais tu es bien vengé à présent puisque je souffre encore plus que toi !
' Non, dit-il, je ne veux pas que tu souffres ! Kenza, je t'aime, alors, si tu veux de moi...
' Non, non, dit-elle, ce serait injuste, maintenant que je suis estropiée...
' Ne crois pas que ce que je te dis est dicté par la pitié ! C'est l'amour... Tu ne trouves pas que nos c'urs ont été suffisamment blessés pour les faire souffrir davantage '
Elle ferme de nouveau les yeux et serre fortement la main.
' Tes parents ne voudront pas de moi et ils auront raison !
' C'est moi que ça concerne pas mes parents !
Quelques semaines après, Kenza, munie d'une prothèse très perfectionnée, marche de nouveau. Kamel est là pour guider ses pas.
Un mois après ils se fiancent.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)