Ainsi va la vie Celui que je croyais aimer (19e partie)

Résumé de la 18e partie - Kenza plonge dans le désespoir. Elle aurait aimé succomber à l'accident pour ne pas vivre la trahison de Omar...
La plaie de sa cuisse est en voie de guérison. Kamel qui lui change quotidiennement son pansement le lui dit, tout content.
' Dans une semaine ou deux, nous pourrons prendre les mesures pour l'appareillage !
Elle soupire.
' A quoi bon '
' Comment cela, à quoi bon ' Tu vas pouvoir marcher de nouveau !
' Tu veux dire tirer la patte !
' quelle vilaine expression !
' C'est vrai, je ne remarcherai plus comme avant !
' Et alors ' Il y a des gens qui n'ont pas de jambes, d'autres de bras, d'autres vivent avec un rein... Sans oublier les diabétiques, les hypertendus...
' Oui, mais il s'agit de maladies...
' Maladies ou infirmités, qu'importe ! L'essentiel est de bien se sentir dans sa peau !
' Pour moi, la vie est finie !
Elle pleure. Il la console de son mieux.
C'est l'après-midi. Après les visites, Kenza se retrouve seule avec Kamel. Elle essaye de lire mais elle n'y parvient pas.
' tu t'ennuies ' dit Kamel.
' Oui, dit-elle.
' Attends !
Il sort et revient quelques instants après avec un fauteuil roulant.
' Mais pourquoi ce fauteuil '
' Je t'emmène !
' Mais où veux-tu m'emmener '
' Nous allons faire une promenade !
' je ne veux pas sortir !
' Tu sortiras !
Elle tente de lui résister, il la prend par les aisselles et la soulève. Elle rit.
' Non, non !
' Il y a un joli parc, à l'hôpital ! Nous allons y faire une promenade !
C'est la première fois qu'elle sort depuis l'accident. Elle cligne des yeux et sourit.
' Je croyais que je n'allais plus revoir la couleur du ciel !
' Le ciel est beau !
Elle le regarde avec affection.
' Kamel, je te remercie... si je reprends un peu confiance, c'est bien grâce à toi !
' Ce n'est pas un peu confiance qu'il faut reprendre mais beaucoup ! La vie est belle ! Oublie ta peine !
' Ce sera difficile ! (A suivre...)