Algérie

Ainsi va la vie


Ainsi va la vie
Résumé de la 9e partie - Fadhéla travaille dans un supermarché qui vient d'ouvrir. Pour la première fois, elle ne se sent pas à la charge des autres.
Voilà six mois qu'elle travaille et jusque-là, elle n'a pas eu de problème, même si son chef de rayon la gronde parfois. De toute façon, c'est un homme bougon qui fait des reproches à tout le monde.
Ce jour-là, Fadhéla arrive avec une heure de retard. Elle a dû s'occuper de son fils, pris d'un accès de fièvre subite. Le chef de rayon lui dit qu'il lui opérera un retrait sur salaire.
' Mais mon fils est malade ! proteste-t-elle. Je travaillerai une heure de plus, pour rattraper le retard !
' Je ne veux rien savoir, dit l'homme, tu seras sanctionnée !
' C'est injuste !
Et elle éclate en larmes.
' C'est ça, dit le chef de rayon, pleure... Mais surtout ne crois pas que tu vas m'impressionner !
A ce moment-là le patron du supermarché passe. Il surprend Fadhéla en train de pleurer.
' Que se passe-t-il '
La jeune femme lui raconte tout. Il fait aussitôt venir le chef de rayon ;
' Pourquoi vous comportez-vous si durement avec cette femme '
' Tous les retards et toutes les absences sont sanctionnés.
' Mais elle vous a expliqué que son fils est malade !
' C'est un prétexte !
Fadhéla se remet à pleurer
' Un prétexte ! Je n'utiliserai jamais mon fils comme prétexte... C'est pour lui que je travaille !
' Calmez-vous, calmez-vous, dit le patron, il ne vous sera rien retiré de votre salaire.
Il se retourne vers le chef de rayon et lui dit sévèrement.
' C'est compris '
' Oui, monsieur, dit l'homme confus.
' Et vous, dit-il à Fadhéla, suivez-moi dans mon bureau.
Elle le suit, très intimidée. Mais l'homme se montre d'une grande bonté avec elle.
' Ainsi donc, lui dit-il, vous avez un enfant en bas âge.
' Oui, monsieur, dit-elle.
' Si votre fils a besoin de votre présence, vous pourrez vous aménager les horaires, vous ne travaillerez par exemple que le matin ou l'après-midi... Votre salaire restera, bien sûr, inchangé !
' Vous êtes très bon, monsieur...
' Et puis, vous serez dans un autre rayon...
Il ajoute : «Je n'oublie pas que vous êtes la fille d'un ami d'un de mes proches, je ne voudrais pas qu'on vous maltraite !»
' Merci monsieur ! (A suivre...)


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