Algérie

Ainsi va la vie



Résumé de la 8e partie - Fadhéla divorce et obtient la garde de son fils. Elle veut travailler, contre l'avis de ses parents. Mais finalement c'est son père qui lui trouve un emploi dans un supermarché.
Elle se présente dès le lendemain et elle est émerveillée en découvrant le supermarché. C'est un immense bâtiment, flambant neuf, avec des installations ultramodernes.
' Vous êtes la fille de Aïssa B. ' lui demande un homme habillé élégamment.
' Oui, dit-elle. Et vous '
' Je suis le patron, dit-il.
Elle se confond aussitôt en excuses.
' Vous n'avez pas besoin de vous excuser, dit l'homme, après tout, je vous ai questionnée le premier, il est naturel que vous me demandiez aussi qui je suis.
Et l'homme ajoute :
' Je suis le patron, mais je ne veux pas avoir de rapports sévères avec mes employés, je veux que nous travaillions dans la sérénité et la confiance !
' Oui, monsieur, dit Fadhéla, honteuse.
' Contentez-vous de dire, oncle Belkacem, c'est ainsi qu'on m'appelait quand j'étais à Paris.
Et il la dirige vers un chef de rayon. Si Fadhéla est enchantée par le patron, elle est plutôt déçue par le chef de rayon qui lui paraît très autoritaire et même antipathique.
' Tu feras ça et ça... Et arrive toujours à l'heure... Je te ferai des retraits sur ton salaire si tu t'absentes.
Elle travaille à la caisse, avec une autre vendeuse, mais elle est aussi chargée de placer les produits et de guider les clients.
Comme c'est la première fois de sa vie qu'elle travaille, cela lui paraît très dur mais au fur et à mesure que les jours passent, elle s'habitue.
Elle n'a revu le patron que deux ou trois fois. En fait, «oncle Belkacem» a d'autres affaires en ville et il ne passe pas souvent au magasin.
Fadhéla est enchantée de toucher sa première paye. Elle n'a jamais eu autant d'argent en sa possession. Elle remet la somme à son père.
' Non, lui dit-il, garde le tout pour toi !
' Si je travaille, c'est pour que mon fils et moi ne soyons pas une charge pour personne !
' Alors je ne prendrai qu'une partie. Je vais t'ouvrir un carnet à la caisse d'épargne, tu y déposeras ce que tu gagnes. Tu pourrais en avoir besoin plus tard. Notamment quand ton fils fera des études !
' Alors, si c'est comme ça, j'accepte !
Pour une fois, elle peut envisager l'avenir avec un certain optimisme. Enfin, elle s'est affranchie de la tutelle de son mari et sa terrible belle-mère, enfin, elle gagne sa vie, elle n'a plus besoin de personne, elle n'est une charge pour personne.
' Le plus important, lui dit sa mère, est que tu te trouves un mari, maintenant !
' J'ai le temps, dit la jeune femme, je ne veux pas faire la même bêtise que celle que j'ai faite avec Mouloud. De toute façon, si je dois me remarier, j'exigerai, de l'homme qui demandera ma main, de travailler !
' S'il accepte...
' S'il n'accepte pas, c'est moi qui le refuserai ! (A suivre...)




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