Algérie

Ainsi va la vie



Résumé de la 7e partie - Mouloud ne tient pas ses promesses. Les parents de Fadhéla vont retrouver sa mère et obtiennent le principe du divorce.
Le divorce est prononcé quelques mois après. Mouloud est astreint à verser une pension alimentaire à son ex-épouse et à son fils mais comme il n'en a pas les moyens, Fadhéla y renonce.
' Tu devrais le poursuivre en justice pour lui faire payer ce qu'il t'a fait !
' A quoi bon ' dit la jeune femme, il est assez malheureux comme ça !
En revanche, la jeune femme ne veut pas vivre aux crochets de ses parents.
' Je ne veux pas que la même histoire se reproduise, dit-elle, je ne veux pas qu'on me reproche un jour le pain que mon fils et moi mangerons !
' Personne ne te le reprochera, dit sa mère. Ton père a une pension.
' Je veux travailler, dit la jeune femme. Ici, nous sommes dans une grande ville, pas dans un petit bourg.
Il n'y aura pas des gens pour médire. Et puis, ici, les possibilités d'embauche sont plus grandes !
Le père et les frères ne sont pas d'accord.
' Nous te prenons entièrement en charge, lui disent-ils, tu n'as pas besoin de travailler !
' Je veux gagner ma vie et celle de mon fils !
' Que diront les gens, dit le père, Aïssa, que nous te forçons à travailler '
' Cela m'est égal, dit la jeune femme, je ne veux être une charge pour personne.
' Tu n'as aucun diplôme, dit sa mère, aucune formation...
' Je ferai n'importe quoi...
Son père promet de lui chercher quelque chose mais la jeune femme a vite compris qu'il ne fera rien puisqu'il ne veut pas qu'elle travaille.
Les jours passent et rien de nouveau ne se produit. Fadhéla et sa mère sortent souvent, à la recherche d'un hypothétique emploi, mais comme Fadhéla n'a pas de qualification, elles reviennent souvent bredouilles.
Et puis un soir, à la fin du repas, Aïssa appelle sa fille.
' Tu veux toujours travailler ' lui demande-t-il.
' Bien sûr : dit la jeune femme. Tu m'as trouvé quelque chose '
' Je crois, dit-il.
La jeune femme exprime sa joie avec bruit.
' Si j'accepte, dit le père, c'est parce que c'est une proposition honnête. C'est le parent d'un ami ; un ancien émigré qui vient d'ouvrir un supermarché. Il a besoin d'ouvrières, de vendeuses... C'est dans un quartier chic.
' J'accepte ! dit la jeune femme.
Il sourit.
' Je te présenterai dès demain.
' Aujourd'hui, si tu veux.
' Aïssa sourit.
' Non, demain. Tu es contente '
' Oh, oui, dit la jeune femme. (A suivre...)




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