Algérie

Ainsi va la vie



Ainsi va la vie
Résumé de la 33e partie - Redouane sort avec Sabrina : c'est la première fois qu'il la voit seule et il lui reproche de s'être fait passer pour sa s'ur le jour où il l'a rencontrée.
Toi, tu t'es fait passer pour ta s'ur pour la remplacer à une réception où elle ne pouvait pas aller, elle s'est fait passer pour toi pour me tromper !
Il hoche la tête.
' C'est ça, c'est ta s'ur qui m'a trompé, pas toi !
Sa colère tombe brusquement. Il prend la main de Sabrina et la serre fortement dans la sienne. La jeune femme frémit : c'est ainsi qu'il a fait, la première fois où elle l'a rencontré, dans le jardin de sa cousine'
' Je ne t'ai pas oubliée, gémit-il, je t'aime !
Elle retire vivement sa main.
' Non, Redouane, tu ne peux dire cela, tu es mon beau-frère maintenant ! Le mari de ma s'ur !
' C'est toi que je croyais épouser en épousant ta s'ur !
' Qu'importe puisque tu as cru me retrouver en elle '
Il secoue violemment la tête.
' Non, tu n'es pas elle, elle ne peut pas être toi !
Il tente de reprendre sa main, elle recule.
' Je t'en supplie, dit-il, ne me rejette pas !
Elle se lève.
' Tu déraisonnes !
' Non, je t'aime' Je suis prêt, si tu acceptes, à divorcer avec ta s'ur pour t'épouser !
' Tu es fou, dit-elle.
' Ne me méprise pas !
Elle se rassoit. Son ton se fait plus doux.
' Je ne te méprise pas, dit-elle, je veux seulement que tu comprennes que pour nous deux, il est trop tard'
Même si tu divorces avec ma s'ur, je ne pourrai pas t'épouser' Mes parents n'accepteront jamais. Ce ne sont pas des choses qui se font !
Il soupire.
' Alors, c'est fini, il n'y a plus d'espoir '
' Oui, dit-elle. Le sort en a décidé ainsi.
' Ta s'ur'
' Ma s'ur, aime la comme tu aurais pu m'aimer.
Elle s'arrête un moment, puis sourit.
' Après tout, elle est ma jumelle parfaite, elle ne diffère de moi que par le prénom. Sabrina, Lynda'
Il veut protester, mais elle l'arrête.
' Non, s'il te plaît, ne dis plus rien. Moi, je garderai de toi un souvenir merveilleux : celui de la rencontre dans le jardin. Alors ne le détruis pas !
Elle se lève. Il se lève aussi.
' Je prends le bus pour rentrer, dit-elle.
Et avant qu'il ne fasse quoi que ce soit, elle est déjà partie.
«Adieu», murmure-t-il. (A suivre...)




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