Algérie

Ainsi va la vie



Ainsi va la vie
Résumé de la 122e partie n Samir revoit la pharmacienne et celle-ci lui laisse entendre qu'elle veut d'autres rencontres en tête à tête.Pendant que Samir était en train de fermer son bureau d'études, il fut tenté de demander à Mme Fatiha d'être muette au sujet de ce qui s'était passé la veille chez elle. Mais il s'en abstint. Il s'était dit que c'était le meilleur moyen de l'inciter à en parler. Le mieux pour lui serait d'adopter une attitude d'indifférence comme s'il ne s'était rien passé. Et même si elle en parlait à quelqu'un, il nierait les faits. Ce serait sa parole contre la sienne. Et quand les gens sauraient qu'il avait repoussé les avances de Mounia, ils auraient du mal à croire qu'il avait cédé à celles d'une quinquagénaire?! Qui croiraient les gens, lui, le père de famille sérieux et instruit ou une femme aigrie par son divorce et la déception provoquée par un mari qui s'en était allé avec une jouvencelle?' En s'approchant de la villa dont il suivait le chantier et qu'il avait momentanément délaissée à cause de l'absence de son père, Samir se promit d'être vigilant et de ne plus commettre de bêtise comme celle perpétrée avec Mme Fatiha. Mais il ignorait que le lendemain, il commettrait une bêtise si monumentale qu'il aurait même du mal à se regarder dans une glace.Il était 16h.La journée s'était très bien passée. Samir avait même encaissé deux autres chèques mais cette fois-ci pour des travaux qu'il avait réellement effectués. La seule fausse note est que depuis le début de? l'après-midi, son téléphone avait sonné plus de dix fois. Mais cela ne l'avait pas perturbé outre mesure parce qu'il avait placé son mobile sur le mode silencieux. Et dès qu'il en eut le temps, il compara le numéro qui s'était affiché sur son appareil avec celui de la carte de visite que lui avait donné Mme Fatiha et constata que c'était le même. Cela l'inquiéta un peu au début puis décida de l'ignorer et de l'oublier. Son chèque, il ne l'encaisserait pas, ainsi il ne lui devrait rien. Il avait fini par avoir la conviction qu'elle n'avait jamais eu l'intention de transformer son appartement ni d'ajouter une soupente à sa pharmacie. Cette histoire de travaux était juste le prétexte qu'elle avait trouvée pour l'emmener chez elle. Et elle avait réussi son coup. Elle avait même réussi à l'attirer et à l'emprisonner dans ses bras. Pourtant, lorsqu'on la regarde, on se dit qu'elle est naïve et qu'elle ne sait rien faire d'autre que vendre des médicaments.A suivre




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