Résumé de la 4e partie ? Le jeune homme qui a aidé Nadia décide de poursuivre son ?uvre de bienfaisance en l'accompagnant chez elle. Mais la jeune fille le soupçonne d'avoir un dessein malsain.Soudain, un taxi s'arrête devant Nadia. Un homme d'une quarantaine d'années et un enfant en descendent. Au moment où le taxi va faire demi-tour pour s'en aller, Dalila le hèle en agitant le bras. La voiture s'arrête. Elle s'approche de la portière dont la vitre est baissée.? Pouvez-vous m'emmener aux Anassers, s'il vous plaît '? Oui, bien sûr.Nadia s'installe à l'arrière au moment même où une voiture blanche s'arrête près de l'endroit où elle se tenait quelques instants plus tôt. Elle se retourne et reconnaît le jeune homme qui s'est montré si gentil avec elle. Il la prendrait certainement pour une ingrate, s'il avait des intentions honnêtes, mais s'il voulait juste passer du bon temps avec elle, il regretterait la proie qui vient de lui échapper. Il l'oubliera dès qu'il aura repéré une autre victime.Moins d'une demi-heure plus tard, Nadia arrive à la maison. Elle s'empresse de se laver le visage et la nuque comme pour se débarrasser d'une gangue qui se serait emparée de la partie supérieure de son corps.Elle trouve cette comparaison ridicule. Mais en fait, c'est tout son être qu'elle trouve ridicule. Parfois, elle se dit que sa naissance a été une erreur ! C'était un blasphème qu'elle proférait, elle le savait, mais elle était tellement blasée que même l'enfer ne lui faisait pas peur ! Y a-t-il pire enfer qu'une vie monotone où il ne se passe jamais rien et où les jours se ressemblent '? Tu es rentrée plus tôt que d'habitude aujourd'hui ! lui fait remarquer sa mère.? C'est vrai ! D'habitude, je fais une partie du trajet à pied. Mais aujourd'hui, j'étais si fatiguée que j'ai pris un taxi.? Ah ! Mais si tu es venue en taxi, tu es en retard.? Oui, mais ce taxi, il a bien fallu que je l'attende ! riposte-t-elle avec irritation.? C'est vrai.? Et tu sais le monde qu'il y a aux stations de taxi, les jeudis !? Oui, c'est vrai... euh... Nous avons mangé du riz à midi... Tu n'as qu'à le réchauffer !? C'est ce que je vais faire...Pendant que le riz chauffe à feu doux, Nadia se souvient du beau jeune homme qui l'a aidée et qu'elle a fui comme si elle avait peur de lui. Et s'il était sincère 'Cela signifierait-il qu'elle a ignoré la main tendue du destin. (A suivre...)
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Posté Le : 03/02/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Tania Hamadi
Source : www.infosoir.com