L'élément le plus important qui marque lesactivités en matière d'environnement, durant l'exercice 2006, est la réévaluationde l'AP (Autorisation de programme) globale (620 millions de dinars) àconcurrence de 53% par rapport à l'estimation initiale. Le plan et les responsables concernés ontbataillé durement pour pouvoir tenir une telle rallonge budgétaire. Cetteenveloppe supplémentaire «est destinée à la prise en charge des infrastructuresd'accompagnement des centres d'enfouissement technique (CET) des groupements decommunes d'Aïn-Témouchent et Béni-Saf» et à l'aboutissement de l'opérationrelative à la préservation et valorisation du littoral», cite notre sourced'information. La mise en route effective des deux CET dicte deux préalablesimportants à réunir dès la livraison des projets dont les travaux ont repris àSidi Ben Adda, ces derniers mois, avec un rythme acceptable. De quelspréalables s'agit-il? Une question qui vient à l'esprit et qui découled'elle-même. Le premier a trait principalement aux moyens humains et matérielsà mettre à la disposition des communes des deux groupements rattachés aux CETrespectifs car, à titre d'exemple, la ville d'Aïn-Témouchent rejette pas moinsde 64 tonnes de déchets par jour, un chiffre donné par l'étude portant schémadirecteur de collecte des déchets urbains présenté devant l'exécutif de wilayaen 2005. Cet instrument de travail a quantifié les moyens humains et matérielspour chaque collectivité et qui sont indispensables pour chaque CET. Le secondest lié spécialement à l'exploitation, la maintenance et la gestion desinstallations. A-t-on penser à qui va s'en charger ? Une question qui pèse detout son poids présentement et que d'aucuns sous estiment absolument. Laréflexion pour prendre en charge ces deux volets importants a été déblayée parles responsables d'alors et que le rapport ne mentionne aucune indication àleur propos. Selon notre source d'information, il est prévu l'achèvement desdeux CET en 200. Les retards cumulés dans leur livraison aux délais fixésinitialement avant la réévaluation importent peu par rapport au vrai problèmequi attend les initiateurs des projets et qui consiste à concrétiser lesactions qu'exigent les deux préalables. Les responsables concernés en sontconscients, les pouvoirs publics et les autorités environnementales le sontencore plus et l'opinion publique les prend à témoin le jour de leur livraison.
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Posté Le : 23/04/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belhadri Boualem
Source : www.lequotidien-oran.com