Algérie

AÏN-TEMOUCHENT Une «extension» pour la forêt



Le secteur des forêts de la wilayad'Aïn-Témouchent projète de développer le couvert végétal qui s'étend,actuellement, sur une superficie de 29.600 ha, soit un taux de 13% par rapportà la superficie agricole totale (SAT). Ce pourcentage a été estimé en 2005 par unex-responsable de la Protection civile à 8,5%, un chiffre communiqué lors d'unséminaire relatif à la présentation du plan ORSEC de la wilaya. Doit-oncomprendre que le secteur des forêts (SDF) a pu réaliser, en moins de deux ans,l'équivalent de quoi rehausser le taux de couverture végétale pour atteindre leniveau déclaré plus haut ? Si c'est le cas, on enregistre alors un effortlouable qu'il faut citer et tout le mérite est pour le SDF. Mais d'autressources d'informations jugent que le seuil de couverture (13%) exprimé n'estpas totalement celui des plantations à essence forestière, il englobe égalementles espèces rustiques dites utiles et des buissons. Leschiffres présentés n'encouragent pas l'observateur désirant faire des lecturescomparatives pour mettre en exergue les impacts socioéconomiques générés parles investissements que l'Etat a financé au titre des programmes déconcentréset centralisés. Cependant, le lancement des études de développement forestier,au titre du quinquennal 2005-2009, une première de cette envergure, montre quele secteur veut être fixé sur les aménagements qu'il compte lancer et lesespèces forestières et/ou arboricoles à planter en fonction de la pédologie. Lacréation de trois grands périmètres d'intervention coule-t-elle dans cetteperspective ? Mais cette ambition, tant exprimée et parfois même vantée par lesresponsables concernés ne peut être concrétisée que par l'intégration de maquiset des terres à vocation forestière au domaine national forestier (D.N.F) (16000 ha). Généralement, ces terres appartiennent à des consorts ou desexploitations agricoles collectives et individuelles (EAC, EA). L'intégration cadrant avec les perspectives de développement etconformément aux aménagements projetés, ne peut avoir un sens qu'à travers uneadhésion des intéressés d'une manière directe. Et cela nécessite un travail delongue haleine visant tout d'abord à connaître au cas par cas, les intentionsdes premiers concernés sur la stratégie à mener et leurs besoins. Pour lesstimuler, le seul moyen efficace est de les faire bénéficier des autresavantages prévus par le programme intégré P.P.D.R.I lancé en 2006 dans lawilaya d'Aïn-Témouchent, mais connaît çà et là, des réticences non expliquées àplusieurs niveaux. Cependant, le renforcement du dispositif de gestion et deprotection du patrimoine forestier, un axe important que veut développer lawilaya en parallèle et constitue en toute logique, une opération essentiellepour lutter contre le pacage illicite et la dégradation du domaine nationalforestier sous les effets des actions de l'homme et du feu. Seule la mise enplace d'un dispositif de surveillance de proximité (D.S.P) peut contribuer à lapréservation du patrimoine du S.D.F, un préalable qui doit englober égalementla lutte contre les maladies redoutables.


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